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23/2
Martial Solal
soirée vidéo
Maison du jazz, 20h, entrée libre

Une infime poignée de jazzmen européens sont parvenus à s’imposer, ne serait-ce qu’un temps, sur les scènes et dans les studios américains. Parmi eux, quelques-uns de nos grands solistes des années ‘50/’60 (Bobby Jaspar, Toots Thielemans, René Thomas) mais aussi le pianiste français Martial Solal. Virtuose parfois comparé à Art Tatum sur le plan technique, doté d’une imagination harmonique, mélodique et rythmique hallucinante, Solal, né à Alger en 1927 a débuté comme pianiste d’orchestre (Aimé Barelli etc) avant de démarrer sa carrière de sideman en 1953 (il hantera aux côtés des plus grands les soirées magiques du Club St Germain et du Blue Note) puis de leader dès 1956. Auteur de nombreuses musiques de film,  Solal écrira également plus d’une œuvre ambitieuse (Suites etc). En 1963, il joue au Festival de Newport avec Teddy Kotick et Paul Motian. Musicien complet, capable comme Louis Armstrong de transformer une chansonnette en une véritable œuvre de jazz, Martial Solal reste actif à l’approche de sa nonantième année. Et jamais sa créativité ne faiblit. Nous le retrouverons lors d’émissions de télévision des années ’50 et ’60, de retransmissions des festivals de Cannes, d’Antibes, de Nice et de nombreux festivals étrangers. A ses côtés, parmi beaucoup d’autres, Bobby Jaspar, Johnny Griffin, Wes Montgomery, Toots Thielemans, Hank Jones, Didier Lockwood, ou Tigran Hamasyan.