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Le Doc du jour saison 1
Animations photos, affiches, vidéos etc...

Pour cette deuxième vague, la Maison du Jazz vous réserve quelques surprises sur la page Facebook: https://www.facebook.com/maisondujazzasbl

 

Retrouvez-les ici chaque jour:

L'affiche d'un concert de 1955 organisé par le Hot Club de Belgique:

Encore un programme des années ’50 réalisé graphiquement par Nory Compere. Concert exceptionnel cette fois encore avec au menu, ce dimanche 20 novembre 1955, les retrouvailles entre le sax américain Don Byas et notre Bobby Jaspar. Leur première rencontre avait eu lieu en 1947 au temps des Bob Shots : Byas avait logé quelques temps chez les parents Jaspar et Bobby avait beaucoup appris à son contact – les mauvaises langues disent que Byas fit aussi découvrir aux jeunes Liégeois les mystères du cannabis. Pour ce concert du Hot Club de Belgique, les deux ténors jouaient en matinée aux Beaux-Arts (Bxl) à 15h et en soirée à l’Emulation (l’actuel Théâtre de Liège) à 20h30. Avec à leurs côtés une rythmique franco-belge de haut vol : Martial Solal (pn) Sacha Distel (gt) Benoit Quersin (cb) et Jean-Louis Viale (dms). Texte de présentation de Carlos de Radzitsky et quelques photos dont celle qui initia un malentendu reproduit par les critiques 1001 fois par la suite : on y voit Bobby (c’est en tout cas ce que dit la légende) en train de jouer au sein de la Session d’une Heure. Ce qu’il ne fit jamais (le clarinettiste de la Session était Roger Classen et le groupe d’étudiants qui préfigurait les Bob Shots et dans lequel jouait Bobby s’appelait le Swingtet Pont d’Avroy. Quant à la photo en question, elle date sans doute de 1945, alors que Bobby jouait au Cosmopolite (Bxl) avec Vicky Thunus).

 

Le cartoon jazz du jeudi 3 décembre:

1933. Snow White, un des cartoons de la série Betty Boop illustrés par l’orchestre de Cab Calloway (dont la silhouette apparaît d’ailleurs dans la deuxième partie du dessin animé). Et l’occasion de rappeler que le Cours d’Histoire et de Compréhension du Jazz en ligne se poursuit. Si vous avez un père, un frère, un voisin, un pote, un poisson-chat, qui s’intéresse au jazz, pourquoi ne pas lui offrir un abonnement ? Un moyen comme un autre de passer ce confinement et les semaines qui suivront en claquant des doigts. Infos : jazz@skynet.be. Possibilité chaque mois de reprendre le cours au premier épisode. Avec les abonnés de la première heure, nous venons de terminer la partie consacrée aux années ’20 et avec le 12ème épisode, nous entrons au cœur de l’ère swing. Dans les semaines qui viennent :

-03 décembre : Swing – Généralités (qu’est-ce que le swing, qu’est-ce que l’impro, etc)
-10 décembre : Les Big Bands Noirs (Duke Ellington, Cab Calloway, Count Basie, Jimmie Lunceford, Chick Webb etc)
-17 décembre : Les Big Bands Blancs, la Swing Craze (Benny Goodman, Artie Shaw, Bunny Berigan, Tommy Dorsey etc)
-24 décembre : Les petites formations (Fats Waller, John Kirby, Teddy Wilson, Billie Holiday, Jam-sessions etc)
-31 décembre : Stylistes et Passeurs (1) : Buck Clayton, Roy Eldridge, Cootie Williams, Jack Teagarden, Barney Bigard etc
-7 janvier : Stylistes et Passeurs (2) Coleman Hawkins, Lester Young, Art tatum, King Cole, Charlie Christian etc
-14 janvier : Swing Manouche (Django Reinhardt..)
-21 janvier : Revival, Gospel, Blues (Sidney Bechet, Kid Ory, Big Bill Broonzy, Robert Johnson etc)

 

 

Le quiz photo du 2 décembre:

Comblain-la-Tour, 1966. Dernière des huit éditions historiques. Personne ne le sait évidemment : tout le monde pense que Comblain est immortel. Au menu de ce week-end, Benny Goodman, Stan Getz, Paul Bley, Julie Driscoll/Brian Auger, Peter Brötzmann mais aussi un groupe qui représente l’avant-garde du jazz français. Sur cette très belle photo, pouvez-vous identifier le saxophoniste (facile) et le batteur (un peu plus difficile). Et tant qu’à faire, savez-vous qui étaient sur scène à leurs côtés ?

Réponse:Barney Wilen et Jacques Thollot

L'hommage aux passionnés du jazz:

Collector/souvenir : le numéro zéro du magazine Jazz in Time, février 1989. Un coup d’essai. Quelques temps auparavant, Sal La Rocca, Yves Baar, Jacques Pelzer, Marc Bienfait et Aldo Capogreco étaient venus me trouver pour me proposer de créer avec eux une asbl qui organiserait des jams sur Liège, et, tant qu’à faire, vu que ça correspondait à une demande, qui éditerait un agenda des concerts mensuels. Comme j’avais depuis un moment l’envie de proposer des « Cahiers » complétant mon premier livre (Histoire du Jazz à Liège), nous avons décidé de mélanger ces deux projets. L’asbl Jazz in Time était née, avec une cellule « concerts » (coordonnée par Sal et qui organiserait des concerts tous les lundis à la Luna) et une cellule « magazine ». Pour ce numéro-test, j’étais le seul rédacteur et la mise en page était assurée par Benoit Libert qui allait faire une grande partie du chemin avec nous. Il n’y avait plus de revue de jazz en Belgique depuis des lustres. Ce numéro zéro marquait le début d’une aventure qui allait se prolonger au long de 62 numéros. Si celui-ci comptait 12 pages, couverture comprise, et était tapé à la machine, les derniers seraient de vrais magazines, connectés avec la plupart des magazines internationaux, mis en page de manière professionnelle, et qui compteraient plusieurs dizaines de pages, avec une sacrée équipe de rédacteurs, de photographes et de correspondants en France, aux USA, au Canada. Au menu (frugal) de ce numéro zéro, un édito, une interview de Jacques Pelzer, notre président d’honneur, qui nous livrait ses « 10 commandements » pour l’année 89, un agenda des concerts de la région, le premier chapitre d’un dossier sur les rééditions de Bobby et quelques infos sur les concerts de la Luna. Le début d’une des grandes aventures de ma vie côté jazz. Un magazine qui aurait comme ligne directrice de privilégier le jazz belge puis le jazz européen puis enfin le jazz américain. Un magazine mourrait en 1995 de n’avoir jamais reçu un centime de subside : 7 ans de bénévolat, à la longue, ça use, surtout ceux (toujours les mêmes) qui se tapent le sale boulot. Merci à eux, ceux qui sont encore là se reconnaîtront. Tiens, à propos, vous reconnaissez les trois musiciens qui faisaient la une de ce numéro inaugural ?

 Réponse: Armand Bilak, Bobby Jaspar et Jacques Pelzer.

La vidéo du lundi 30 novembre 2020:

Debout, Claire ! Il est temps de se souvenir du temps d’avant, et par exemple de ce superbe concert donné par Dave Douglas lors d’une récente édition du Jazz à Liège – je dirais en 2017, mais ne vous fiez pas trop à ma mémoire récente. On avait découvert à cette occasion un Dave Douglas bien différent de celui qu’on avait pu entendre à ce même festival dix ans plus tôt en 2007 avec le projet Moonshine (vous voyez, dix ans plus tôt, là mes souvenirs deviennent plus précis – et si vous voulez qu’on parle de 1937 ou de 1957, ce sera avec plaisir). Dans l’enregistrement filmé de ce quintet acoustique, apparaissent le saxophoniste Jon Irabagon, le pianiste Matt Mitchell, l’étonnante Linda Oh à la basse et Rudy Royston à la batterie. Quant à l’identité de Claire, elle ne l’est pas.

 

Le montage photo du 29 novembre:

Dis papa, c’est qui sur la photo ? Who’s that guy ?

Vous connaissez sans doute mieux sa chaude voix que sa tête. Il fait partie de notre/votre/leur vie d’amateur de jazz depuis de longues années et il fait partie de ces quelques personnes pour qui la notion de service public garde tout son sens en 2020. Thanks for all !

(© pour les deux photos N et B J. Lepage)

Réponse: Philippe Baron...et Sadi

 

L'affiche "All-Stars" du 28 novembre:

Juillet 1958, dis donc. Un an avant le premier festival de Comblain, deux ans avant le premier festival d’Antibes, les Hot Clubs de Belgique et de France s’associent pour monter, dans le cadre des manifestations liées à l’Expo 58, et avec l’aide des tournées Jazz at the Philharmonic un incroyable festival organisé parallèlement à Cannes et à Knokke. Prenez le temps de regarder cette affiche dans le détail : Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Dizzy Gillespie, Coleman Hawkins, Stan Getz, Donald Byrd/Bobby Jaspar, le Modern Jazz Quartet, Sidney Bechet et des dizaines d’autres (et non des moindres). J’avais 4 ans, un peu tôt pour prendre le train Flemalle-Knokke et passer huit jours d’immersion dans le jazz. Encore 11 ans à attendre en ce qui me concerne.. Mais je suis sûr que certains d’entre vous y étaient (Robert, Vivi, Leo, Richard, José, Felix ?). Pour les autres, restent les images du festival jumeau (Cannes) disponibles sur le site de l’INA avec à peu près le même programme.

 

La vidéo du vendredi 27 novembre:

Quel est le lien principal qui, outre le caractère emblématique des deux formations, unit l’Arkestra de Sun Ra et les Jazz Messengers d’Art Blakey ? Réponse à l’écran avec une version peu connue des Messengers. Nous sommes en 1964 juste après la dissolution du sextet avec Wayne Shorter et cie : aux côtés du batteur, on trouve Victor Sproles à la contrebasse ; John Hicks a succédé à Walter Davis Jr et à Bobby Timmons ; Lee Morgan est de retour après le long séjour de Freddie Hubbard ; et le lien avec le grand Ra, c’est bien sûr John Gilmore, superbe sax ténor qui influença fortement Coltrane et qui, avant de lier radicalement sa carrière à celle de notre E.T. à nous, fut un excellent hard-bopper, maîtrisant la tradition et les standards, comme en témoigne ce magnifique I can’t get started.

 

Le Quiz photo du 26 novembre:

Dis, papa c’est qui sur la photo ?
Nous sommes en 1972. Reconnaissez-vous les membres de ce groupe belgo-américano-hollandais orienté jazz-rock ? Et vous souvenez-vous du nom du groupe en question ? Merci à un certain R.J. de ne pas répondre tout de suite..

Réponse: Charlie Green, Freddie Deronde, Felix Simtaine, Jack VanPoll et Robert Jeanne!

 

L'affiche du concert du Hot Club de Belgique:

Les grands concerts organisés dans les années ’50 par le Hot Club de Belgique avaient souvent lieu conjointement à Bruxelles, au Palais des Beaux-Arts, à l’Emulation (Liège) et dans une grande salle d’Anvers. Le dimanche 20 mars 1955, pour les 401ème et 402ème concerts du HCB, le big band de Lionel Hampton, au sommet de sa popularité, se produisit en matinée à l’Emulation (à 15h) et en soirée au PBA (à 20h45). Quatre trompettes (dont Nat Adderley et Wallace Davenport), trois trombones et cinq sax (dont Jay Peters et Robert Plater) et une section rythmique complète entouraient le maître vibraphoniste. En attraction, les vocalistes Bertice Reading et Sonnie Parker, et le danseur/percussionniste Curley Hamner. Au menu, Air Mail Special, Body and Soul, Flying Home, Hey Ba Be Re Bop et une dizaine d’autres titres. Le texte de présentation était signé Carlos de Radzitsky. Aucune indication par contre quant au graphiste à qui l’on doit ce superbe programme. Une idée ?

Réponse: Cette affiche est signée, Rony Compère, dessinateur attitré du Hot Club de Belgique des années 50.

La vidéo du 24 novembre:

Jacques Dieval, le pianiste à la pipe, ne fut certainement pas le plus grand improvisateur de la scène française : Vander, Urtreger, Arvanitas, Fol et bien d’autres sont d’un tout autre niveau. Mais l’importance historique de Dieval est ailleurs : dans son travail de propagation du jazz, dans l’aide qu’il a apportée à travers ses émissions de radio et de télévision aux jazzmen français mais aussi aux musiciens belges adoptés par le milieu parisien : René Thomas et Jacques Pelzer en particulier. Dans les archives de l’INA, on a pu retrouver il y a quelques temps une version de Like someone in love filmée à Paris en 1965. On y entend Jacques Pelzer à la flûte, Dieval au piano, Franco Manzecchi à la batterie et le grand bassiste Percy Heath, pilier du Modern Jazz Quartet.

 

La photo souvenir du Gouvy Jazz&Blues festival:

Deux barbus bleus qui attendent (entre autres) le mois d’août 2021!

 

L'affiche du dimanche 22 novembre:

Dimanche 11 juin 1978. Au programme, six heures de musiques multiples. Affiche de Flausch. Programme proposé par Jacques Braipson et les JM avec en tête d’affiche, le trio Larry Coryell/ Philip Catherine/ Joachim Kuhn. Et, de Bernard Focroulle aux Macloteux, des musiques effectivement multiples. Et un petit clin d’œil tristounet à … Joseph Reynaerts.

 

La vidéo du 21 novembre:

Une bonne couche de blues pour démarrer le week-end. En 1973, sur la scène de Montreux, le chanteur et multi-instrumentiste Clarence Gatemouth Brown (1924-2005) est l’invité du groupe Canned Heat. Guitariste et violoniste, l’homme est aussi harmoniciste et c’est cet aspect là de son talent qui est mis en valeur dans ce morceau.

 

Le Quiz photo du vendredi 20 novembre:

Dis Papa c’est qui sur la photo ?

Bon, nous sommes au Cirque Divers, autour de 1986. Le groupe (dont le nom est un anagramme de celui d’un musicien relativement connu) est dirigé par un pianiste qui est le seul à ne pas apparaître sur cette photo. Pour les quatre autres musiciens, ça ne devrait pas être trop difficile. Il nous faut donc le nom du leader, celui des quatre musiciens présents sur la photo, le nom du groupe et le nom du musicien caché sous l’anagramme. Et si en prime, vous connaissez le photographe.. En chasse…
 
 
Réponse: Felix Simtaine, Philippe Aerts, Pierre Vaiana et John Eardley...

 

Le programme dédicacé (venant de la collection privée de Julien Packbiers):

Attention, document historique. Février 1948. Le be-bop débarque en Belgique. Premier concert de Dizzy à la tête de son big band explosif. Tous les jeunes musiciens de chez nous, scotchés par les premiers disques de Parker ou de Gillespie, sont là, aux premiers rangs : Jaspar, Thomas, Pelzer, Sels et les autres. Pour eux, plus rien ne sera comme avant. Julien Packbiers était présent lui aussi (ce document fait partie de sa collection, léguée à la Maison du Jazz à sa mort) . Il avait ramené de cette soirée le programme dédicacé par la plupart des musiciens : outre Dizzy, on reconnaît les signatures de Kenny Clarke (dms) Al McKibbon (cb) Lamar Wright, William Shepperd (tp) Howard Johnson, John Brown, George Nicholas (sax) Kenny Hagood (voc) etc. Le programme comprenait aussi un texte de présentation signé Carlos de Radzitsky, une pub pour quelques livres sur le jazz dont la Nouvelle Histoire du Jazz de Robert Goffin et une page reprenant le line up complet et le programme dans lequel Dizzy allait puiser pour ces concert à Anvers le 18 et Bruxelles le 19. Merci, Julien, pour cette collection, pour ton amitié et pour ton savoir. Pour info, tous ces documents, photos etc sont (en temps ordinaire) consultables à la Maison du Jazz de Liège.

 

La vidéo du 18 novembre:

C Jam Blues. Deux notes. Deux pianistes. A gauche la virtuosité, à droite, l’économie. Tous deux ont dans leurs gènes quelque chose du stride (Fats Waller et cie). Mais ils ont développé leur style dans des directions différentes. Pour ce concert à deux pianos, on a l’impression que le plus jeune (Oscar Peterson) évite d’en remettre une couche côté vitesse et technique. Respect pour l’ancien (Count Basie). Peterson n’a pas tort d’ailleurs parce que le tandem, du coup, gagne en cohérence même si chacun garde sa personnalité. Et puis cette complicité et ces regards qui en disent long. Et le soutien amusé d’NHOP et de Martin Drew. A demain pour une petite affiche.

 

Le Quiz photo du 17 novembre:

Dis, papa, c’est qui sur la photo ?
On en avait parlé lors du premier confinement, le festival organisé par J-M Hacquier dans le petit village de Mortroux fin des années ’70 avait marqué les esprits et participé à la relance du jazz. Parmi vos commentaires, plusieurs évoquaient ce groupe de jeunes musiciens décidés à revisiter le répertoire des standards et du bop, Four, photographié par Jacques Joris à Mortroux en 1977. Vous reconnaissez ces quatre fringants jeunes gens ?

Réponse: Pierre Peusgen (pn), André Klénes (cb), Antoine Cirri (dms) et Robert Wolf (as)

 

L'affiche du lundi 16 novembre:

Ah, attention, c’est là que les Romains etc.. Au milieu des années ‘70, alors qu’Open Sky Unit, Solis Lacus, Placebo, Cos, Philip Catherine et cie incarnaient pour la postérité le jazz-rock made in Belgium, quelques autres groupes (comprenant notamment l’un ou l’autre bopper confirmé) prenaient la même direction mais sans nécessairement connaître succès et longévité. Ce fut le cas de ce groupe présent à la Cave 22 le samedi 3 mars 1973. Mais qui se souvient des membres de ce Karma Quintet ? Je n’ai qu’un nom en tête, si vous avez les autres, je vous en serai reconnaissant à tout jamais (ou presque) !

 

La vidéo archive du 15 novembre:

En 1977, Etienne Verschueren, sax alto de haut vol, leader du Big Band de la BRT, forme les Bop Friends, un quintet composé de quelques grands « gardiens de la flamme » originaires des quatre coins du pays: aux côtés de Verschueren, le trompettiste Nic Fissette (de Cheratte Hauteur !), le pianiste Tony Bauwens (cb) Vanha à la contrebasse et Freddy Rottier à la batterie. Ils enregistreront deux albums live, l’un au Mozart, l’autre au Brussels Jazz Club. C’est lors d’un concert semi-privé qu’a été filmé ce morceau 100% bop. Comme toujours, si vous avez des infos plus précises sur ce document numérisé à partir d’une VHS faisant partie des collections de la Maison du Jazz (date, lieu, réalisateur), n’hésitez pas à nous contacter. D’ici là, enjoy !

 

Le Quiz photo du 14 novembre:

Dis papa c’est qui sur la photo ?

Bon, facile pour le monsieur à l’avant. Mais qui est le jeune homme qui se trouve à ses côtés ? Quand on le sait, c’est évident, quand on ne le sait pas…
Réponse: Guy Cabay (vbes) et Fabian Fiorini (pn)!
 

Le 463ème concert du Hot club de Belgique:

125 frs. 100 frs pour les membres du Hot Club de Belgique. C’est le prix qu’il vous faudra payer au sortir de votre chronoscaphe si vous souhaitez assister au Palais des Beaux-Arts au 463ème concert du Hot Club de Belgique avec au menu un programme proposé par Norman Granz et le JATP (Jazz at the Philharmonic) : Ella Fitzgerald, le trio d’Oscar Peterson, Roy Eldridge, Stuff Smith seront à Bruxelles ce mardi 7 mai 1957 avec un mot d’ordre imparable : swing, swing, swing ! (Coll. M du J)

 

La vidéo du cours en ligne:

Le Cours d’Histoire et de Compréhension du Jazz en ligne, initié en septembre continue son petit bonhomme de chemin bleu. Les premiers épisodes (à chaque fois 2h de musique, de vidéo, de commentaires, d’histoire) ont été consacrés aux sujets suivants :

01 De l’Afrique aux champs de coton
02 Work Songs, Preaching, Spirituals
03 Rural Blues
04 Minstrels, ragtime, fanfare
05 Naissance du Jazz, New-Orleans
06 New-Orleans : King Oliver, Jelly Roll Morton, Bechet…
07 Jazz et Blues (Bessie Smith etc) – Louis Armstrong
08 Bix Beiderbecke, le Dixieland
Ce matin, les abonnés recevront l’épisode 9, qui évoque entre autres la diffusion du jazz dans l’Europe des années ’20 et la naissance des futurs standards de Tin Pan Alley (Gershwin, Cole Porter etc). La semaine prochaine, nous serons à Harlem avec les pianistes stride (Fats Waller, James P. Johnson etc) et avec la musique jungle de Duke Ellington.
N’hésitez pas à nous rejoindre. Vous pouvez à tout moment vous inscrire en contactant la Maison du Jazz (jazz@skynet.be) et dès le début du mois suivant, vous recevrez les liens et les mots de passe chaque jeudi. Welcome !
 

 

Le Quiz photo du 11 novembre:

Cette photo a été prise par Milou Struvay, trompettiste, écrivain, photographe, artiste complet. Deux indices pour vous aider à reconnaître les deux musiciens. Le premier est pianiste et a été longtemps le partenaire de Jacques Pelzer. La guitariste, grande fan de Bill Frisell, a notamment enregistré un album sur lequel Steve Houben ne jouait que du sax soprano. A vous de jouer !

Réponse: Ron Wilson (voc), Bernadette Mottard (gt)!

 

L'affiche du 10 novembre:

Il y a quelques jours, on était au Trou Perette. On y reste avec cette belle affiche de J-C Salemi annonçant un concert…d’Archie Shepp (avec Siegfried Kessler, Cameron Brown et Clifford Jarvis). C’était le lundi 24 à 20h30, certes, mais de quel mois et de quelle année, mystère. Si quelqu’un a une idée, je prends !

Réponse: 24 octobre 1977...?

 

La vidéo du 9 novembre:

Merci à Léon, un de nos conférenciers des ateliers du vendredi après-midi qui, peu avant le retour au confinement et au télétravail, nous a présenté cette rencontre entre la jeune et brillante saxophoniste chilienne Melissa Aldana et le disciple de Dizzy Gillespie, Jon Faddis. Nous sommes dans le cadre du Jazz at Lincoln Center, lors d’un concert donné en 2018 en hommage au saxophoniste Jimmy Heath. Dont le frère Albert « Tootie » Heath est d’ailleurs à la batterie, entouré dans la section rythmique de deux autres monuments, le pianiste Stanley Cowell et le bassiste Rufus Reid. La composition s’appelle New Picture.

 

Le Quiz photo du 8 novembre:

Bon, fini de rire. On plonge dans les années d’après-guerre avec le début d’une grande amitié. Ces deux musiciens, franchement, je suis prêt à offrir…euh, je ne sais pas, moi, disons un CD, voire deux, à celui qui va les identifier. Allez, quelques indices : celui de gauche est né en 1927 en Belgique (je ne vous dis pas où exactement, ce serait trop facile), celui de droite est né à Brooklyn en 1929. Top départ !

Réponse: Sadi (vbes) et Ray Barretto (perc)!

 

L'affiche du 7 novembre:

Il y a quelques jours, je vous avais proposé une vidéo du trio de Bill Evans. Dans les commentaires, J-M Hacquier rappelait le passage de Bill Evans au Jazzland en 1975. Je me souvenais aussi d’un concert donné par Bill en duo avec Eddie Gomez à la Cave 22, mais sans qu’on se souvienne de la date. Bingo, dans les archives de la Maison du Jazz, une affiche provenant, je pense, de la collection de Michel Gerin, nous fournit la réponse : ce concert a donc eu lieu le samedi 15 décembre 1973. Et l’affiche est dédicacée par le bassiste. Voilà, quand on a de l’ordre, c’est comme ça que ça se passe ! Qui a ricané, là au fond de la classe!

 

La vidéo du 6 novembre:

Pour oser s’attaquer à un monument comme My man, jadis transcendé par Billie Holiday, il faut en avoir (du cran). C'est le cas de Delphine Gardin – elle l’avait déjà prouvé à travers son hommage à Nina Simone en 2018. De même, il faut une bonne dose d’audace pour se lancer en ces temps d’hyper-technologie dans la reconstitution de l’univers de Count Basie et de Lester Young. Ni clone ni raison, c’est pourtant le projet qu’ont initié il y a quelques années le saxophoniste Tom Callens et quelques autres (parmi lesquels on retrouve Victor Da Costa et Sam Gerstmans, dans un contexte bien différent de leur zone de confort habituelle). Bilan : réussite totale pour ce combo belgo-hollandais pas comme les autres et pour leur chanteuse. Une bonne dose de swing et d’émotion par les temps qui courent, ça ne peut pas faire de tort. Thanks, Tom ! On se réjouit de te revoir en live !

 

Le Quiz photo du 5 novembre:

Dis, Papa, c'est qui sur la photo ?

Bon, on grimpe d’un cran dans la difficulté. Quoique pour la section rythmique, ça ne devrait pas être très compliqué. Un rien plus difficile pour le chanteur peut-être ? Pas d’infos pour le lieu, l’année (sans doute dans les seventies) ni le photographe. Une idée ?

Réponse: Felix Simtaine aux drums, Michel Herr au piano, Freddie Deronde a la basse et Joe Lee Wilson au Theâtre 140, Bruxelles, 1978/1979!

 

L'affiche du 4 novembre:

Novembre 1976. Souvenir de l’époque où dans une semi-obscurité, le Trou Perette accueillait nos délires d’étudiants ou de gentils marginaux parfois un rien défoncés. Pour ceux qui sont trop jeunes ou pas assez vieux pour avoir connu ce lieu mythique (le long bâtiment qui, rue Sœurs de Hasque, longeait l’allée menant au futur Pot au Lait), une série de noms qui témoignent de la variété des musiques proposées par le Trou en un mois : de Chet Baker à Tucker Zimmerman, de Milou Struvay à Jacques-Yvan Duchesne. Et tiens, quelqu’un se souvient de qui jouait dans le groupe Avanti la Musica ? J’ai comme un trou de mémoire…

 

La vidéo du 3 novembre:

Hiver 1969-1970, Le trio régulier de Bill Evans est toujours constitué de Marty Morell (dms) et d’Eddie Gomez (le bassiste qui lui rappelle plus qu’aucun autre le temps de Scott LaFaro). Au menu de ces deux années, quelques disques phares comme ce What’s New, gravé avec le flûtiste Jeremy Steig (un des disques les plus aventureux du pianiste) et d’innombrables concerts donnés aux Etats-Unis et en Europe (concerts enregistrés aux Pays-Bas, en Italie, au Danemark, en Allemagne, en Suisse, en Suède etc. A Helsinki (Finlande), sans doute début 70, le trio est invité au domicile du compositeur Ilkka Kuusisto : souvenir de cette soirée, cette superbe version d’Emily, le thème écrit cinq ans plus tôt par Johnny Mandel. Piano de haut vol, image et son impeccable et un trio au sommet de sa forme.

 

Le Quiz photo du 2 novembre:

Lundi 2 novembre 2020. Bon, ben voilà, c’est reparti. Confinons, donc. Je vous le disais, à côté du Hot House et des articles divers, on va essayer de tirer parti de nos zarchives, en alternant chaque jour photos, affiches, objets, vidéos etc. Pour les photos, on va se la jouer un peu plus ludique en vous proposant à chaque fois de reconnaître les musiciens (et éventuellement les lieux, les années etc) : parfois nous aurons la réponse, parfois pas. A chaque fois que nous connaitrons le nom du photographe, nous l’indiquerons évidemment (idem pour les affiches). Par ailleurs, avis à nos amis photographes : si vous reconnaissez une de vos photos, non créditée, n’hésitez pas à nous le faire savoir, ce qui nous permettra au passage de compléter nos infos et de peaufiner notre photothèque (en cours de numérisation). Allez c’est parti. Dis, Papa, c’est qui sur la photo ? Quelques indices, nous sommes au Travers (Bxl) le vendredi 13 avril 1984, il est à peu près 21h.

Réponse: Jean Pol Danhier, Jan de Haas, Hein van de Geyn, Pirly Zurstrassen. & Pierre Vaiana