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La Maison du Jazz vous réserve quelques surprises pour pimenter votre quotidien, pour y participer en temps et en heure, retrouvez-nous sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/maisondujazzasbl
Retrouvez-les ici chaque jour:
L'Actualité Musicale, 27 janvier:
A côté du Hot Club Magazine, il existait en Belgique dans la deuxième moitié des années ’40 une autre revue de jazz (mais pas que). Le HBM était une revue de jazz pur et dur où les musiciens américains et les jeunes jazzmen belges attirés par les nouveaux courants, prenaient davantage de place : n y trouvait avec des textes écrits par nos spécialistes d’alors (Bettonville, Radtzisky, Dor, Packbiers..). L’Actualité Musicale, elle, était plutôt un organe corporatiste, édité par l’Onyx Club, l’association des musiciens professionnels de Belgique. Avec Robert Clark comme directeur et Jean David comme redac’chef, le ton était bien différent et les sujets strictement liés au jazz et aux musiciens belges. Dont, comme son nom l’indique, ce magazine, mine d’or pour les historiens du jazz belge, relatait l’actualité, les tournées, les gigs, villes par villes, clubs par clubs. Une dizaine de pages passait en revue les clubs et les musiciens qui s’y produisaient, les dates, le personnel etc... Quelques articles de fond, mais davantage relatifs au statut des musiciens (déjà) qu’à l’évolution stylistique du jazz. Les premières années, le jazz restait majoritaire, au fil du temps et de la désertion progressive du public (au profit des musiques pseudo-typiques, de la variété, etc) allait changer la donne. En couverture de ce numéro 46, on peut voir un des pionniers du jazz belge, le pianiste John Ouwerx, occupé à lire… l’Actualité musicale ! L’AM et le HCB étaient vraiment des revues complémentaires. Il nous en manque quelques exemplaires, qui sait, si vous en dénichez un dans le grenier de votre grand-père, pensez à nous…
Le quiz photo de 26 janvier 2021:
Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
La vidéo du lundi 25 janvier:
Au cours (au coeur) de la longue carrière de Phil Woods, il y a cette parenthèse qui m’a toujours fascinée. Je me demande d’ailleurs si ce n’est en m'immergeant dans cette parenthèse que j’ai découvert l’alto brûlant de Woods. S’il fallait un démenti aux préjugés concernant l’efficacité des sections rythmiques européennes (à partir des sixties en tout cas), cet European Rhythm Machine ferait l’affaire. Comme le disque United Notions de Toshiko pour les solistes. Cette version de Joshua (rendue célèbre par Miles sur l’album Seven Steps to Heaven, mais composée par le pianiste anglais Victor Feldman) bouillonne tout autant que celles de Freedom Jazz Dance reprises par le même band : aux côtés de Phil Woods, un autre pianiste anglais, Gordon Beck, le bassiste français Henri Texier et le batteur suisse Daniel Humair. Nous sommes au festival de Molde en 1969.
L'affiche d'un concert du trio de Lou McConnell:
1944. Parmi les G.I.’s présents en Belgique, il y a le soldat McConnell. 1947 : naissance à Liège de Louis « Lou »McConnell. 1951 : le gamin et ses parents rentrent aux USA. Lou étudie le saxophone et se perfectionne à Berklee, à la Manhattan School of Music etc. Puis s’installe à Los Angeles et y joue avec Hampton Hawes, Frank Rosolino, Walter Bishop etc. 1976 : Lou McConnell traverse l’Atlantique et s’installe dans sa ville natale, Liège, où il joue notamment avec ses compatriotes exilés Art Taylor ou Ron Wilson et avec les meilleurs jazzmen belges. Le 16 décembre 1977, avant de repartir pour un temps aux Etats-Unis, il donne un concert au Trou Perette, nous y revoilà. En 1979, il enregistrera chez Michel Dickenscheid l’album Reaching for it avec le trio de Michel Herr. Ce sera déjà hélas la fin du parcours ou presque : Lou McConnell s’éteint en 1980. Il n’a pas 35 ans. Merci à Jean-Claude Salemi de m’avoir fait parvenir cette superbe affiche qui nous remet en mémoire l’étoile filante que fut Louis « Lou » McConnell. Du son ci-dessous.
Le quiz photo du 23 janvier 2021:
Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
Une vidéo avec Jacques Pelzer:
Une minute dix-neuf de Jacques Pelzer (surtout, évitez le "t", ça le mettait en rogne : il ajoutait que les Peltzer étaient les bourges de Verviers et qu'ils n'avaient rien à voir avec sa famille). Donc, une minute dix-neuf de Jacques dans les dernières années de sa vie avec le guitariste Jean-Denis Tourneur. C'est juste beau. Peut-être Jean-Denis se souvient-il de l'année ?
Le Marabout flash consacré au Jazz – du New Orleans au Modern Jazz:
Il y a deux ans environ, pour des questions de délais d’impression, j’ai (quasi) renoncé aux Editos du Hot House (le bulletin de la Maison du Jazz – dont tous les numéros depuis 2012, sont disponibles sur www.maisondujazz.be. J'ai décidé de les remplacer par des Déclics, petits textes ayant pour points de départ un objet, un livre, une photo, un disque qui avaient joué un rôle…de déclic dans mon rapport au jazz. En gros, le genre de choses que je poste tous les jours sur facebook depuis le début d’une certaine pandémie. Une série de petites madeleines de Proust. Le tout premier de ces déclics était un petit livre de la collection Marabout Flash, sorti pour la première fois en 1959 et écrit par Bernard Heuvelmans et Carlos de Radzitzky (quand même). Il s’appelait « Le Jazz – du New Orleans au Modern Jazz » et, croyez-moi si vous voulez, il était consacré au jazz : ce fut en fait mon tout premier livre sur le jazz et je l’avais acheté autour de 1967-68 au Nopri de Flémalle (un petit « tourniquet » près des caisses, je le revois encore) ! Les Marabout Flash, c’était ces petits livres carrés de 150 pages à peu près (500 volumes sortis), sorte de version belge et moins scientifique des Que sais-je ? Comment placer son argent ? J’élève mon chat, Maigrir sans larmes, l’ABC du bricolage, Le Karaté (celui-là je l’avais également mais je n’ai pas du dépasser les dix premières pages) ou…Le Jazz !
Le quiz photo du mercredi 20 janvier:
Dis Papa c’est qui sur la photo ?
Réponse: Le nom de l'émission radio était Salt Peanuts avec Pierre Lognay et... Jean-Pol Schroeder!
La vidéo du 19 janvier:
Si le jazz west-coast est d’abord la forme californienne du jazz cool, ça n’empêche pas certaines associations de parier, à l’occasion, sur l’énergie plutôt que sur la sophistication, comme les hard-boppers mais avec, quand même, un phrasé et des arrangements pas piqués des vers. C’est le cas des formations de Shelly Manne (un des drummers les plus mélodiques et les plus « modernement swinguants ») lorsqu’il dirige son quintet du début des sixties, avec Conte Candoli (tp), le superbe Richie Kamuca (ts) Russ Freeman (pn) et Monty Budwig (cb). La preuve par swing avec cette version de Speak Low de Kurt Weill revisité par Shelly Manne & his men !
L'affiche d'un Jazz à Harzé:
Jazz au Château. Eh non ce n’est pas du château d’Oupeye qu’il s’agit. Au petit jeu du « quelle année c’était ? », monsieur et madame Internet proposent 1977 ou 1983. Le menu de ces deux jours de jazz à Harzé me ferait plutôt pencher (et très fort) pour 1977. Jacques reçoit donc ses amis wallons (qui ne le sont pas tous, mais bon). Si les deux groupes têtes d’affiche sont détaillés, et si on a beaucoup parlé de Four ces derniers mois, restent les autres formations. A vous de jouer, je cale…Ah oui n'oubliez pas de cliquer sur la photo pour avoir le bas de l'affiche
Le quiz photo du 17 janvier 2021:
Dis, papa c’est qui sur la photo ?
La vidéo du samedi 16 janvier:
« Je l’attends sous un vieux bec de jazz/ Vu de loin, j’dois paraître un peu naze ». Ok, on connaît tous 76 versions (au moins) de Round Midnight. Dont un certain nombre en piano solo. Y compris par un certain Thelonious quelque chose. Voici une autre version solo, avec une légère différence : il s’agit d’un solo de ténor joué par un certain Michael quelque chose au festival de Leverkusen en 1998.
L'une des nombreuses conférences de Robert Goffin:
Je vous avais proposé il y a quelques temps la plaquette de poésie Jazz Band signée par l'avocat, poète et historien du jazz Robert Goffin en 1922. Un peu plus tard, nous avions sorti de nos cartons le numéro 4 de la revue belge Jazz, née juste après la guerre, en 1945. On mélange les deux et on arrive à ce folder (un mot qui n’existait évidemment pas à l’époque) annonçant une conférence organisée en août 1945 en collaboration avec le magazine Jazz et présentée par Robert Goffin, de retour des USA – pendant les cinq années passées au pays du jazz, Goffin y aurait donné un millier de conférences ! En guise d’ouverture, le redac’ chef de Jazz, Carlos de Radzitsky se propose de faire découvrir au public quelques disques rares de sa collection.
Le quiz photo du 14 janvier:
Dis Papa c’est qui sur la photo ?
La vidéo du mercredi 13 janvier 2021:
Les liens entre le jazz et le cinéma s'intensifient dans les années '30, spécialement dans les films musicaux d'Hollywood, souvent inspirés des comédies musicales de Broadway. La danse joue un rôle important dans ces films (qui sont rarement des chefs d'oeuvre) : séquences de tap dance, duos Astaire/Rogers etc, mais aussi réalisations hallucinées du magicien des ballets aquatiques, réalisés sans autre "trucages" que des effets de caméra (contre-plongée etc). Dans cet extrait du film Footlight Parade (1933), la musique n'est pas très jazz, je vous le concède, mais le ballet est tout simplement hallucinant et a du demander autant de travail qu'un arrangement de Benny Carter pour une section de sax !