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Parmi mes plus grands souvenirs d'apprenti jazzfan, le Chapati de Spa figure en bonne place. Un lieu magnifique, chaleureux, tout en bois, une proximité absolue avec les musiciens.. Je me souviens de trajets en voiture un rien risqués, sous la neige, parce qu'il était impensable de rater ces concerts spadois.. On n'avait pas de sous donc on se contentait d'une bière pour la soirée (quitte à en siffler une ou deux en voiture sur le trajet). En tout cas, pour tout ça merci encore à Robert Delcourt.
Réponse: Felix Simtaine (dm), Merri Hehuat (b), Jack Van Poll (p) et Yvonne Walter (voc)
Jimmy's Gallery...
Et une BD, une !:
Dis, papa, c'est qui sur la photo ?
A la Jazz Station:
Mardi prochain à la Jazz Station, Jazz Portrait évoquant la longue carrière de Charles Lloyd, de ses débuts avec Cannonball à ses concerts récents, avec, notamment, à ses côtés, de grands pianistes comme Keith Jarrett, Michel Petrucciani, Bobo Stenson, Geri Allen, Gerald Clayton ou Jason Moran... En guise d'apéro, voici une version de Requiem, filmée en 2019, avant que le monde ne devienne fou. Charles vient de dépasser les 80 ans et on peut entendre à ses côtés, Julian Lage (gt) Gerald Clayton (pn) Reuben Rogers (cb) et Eric Harland (dms)
Un quiz photo:
Qui est ce beau jeune homme, capté en plein envol musical par V'Lo sur la scène du cinéma Le Parc en 1992 ?
Réponse: Benoît Vanderstraeten
La vidéo du jour:
1978. Madame Betty Carter a atteint depuis longtemps sa pleine maturité. Cet art de l’invention permanente. Cette manière, entre autres, de revisiter comme personne les standards. Et cette exigence dans le choix d’accompagnateurs qui allaient non seulement servir son projet musical, mais atteindre eux-mêmes un niveau et une intelligence jazzique qui leur permettront désormais de tout jouer. Pour ce concert à Kongsberg, la dame avait à ses côtés le pianiste John Hicks, le bassiste Ratzo Harris et le batteur Clifford Barbaro. Au répertoire, entre autres, cette belle relecture de This is always.
Une histoire de festivals:
1969, First International Jazz Event, au Sart Tilman, avec Miles en tête d'affiche (mon premier concert). 1972, 1er Festival International de Liège à Coronmeuse, avec Gato Barbieri en tête d'affiche (quoique, voir l'article). 1991. Premier Festival International Jazz à Liège. Liège a donc connu trois fois un "Premier Festival International de Jazz". En retombant sur un article concernant le deuxième (programmé par Jean-Marie Hacquier, j'ai retrouvé quelques étrangetés et quelques bizarreries, qui rappellent à quel point, plus encore à l'époque qu'aujourd'hui, il était difficile de monter un festival (pas plus que pour le festival au Sart Tilman, il n'y eut d'ailleurs de deuxième édition, contrairement au troisième (le bébé de J- Peterken) qui vient de connaître sa trentième édition. En 1972 donc, entre l'affiche annoncée et le festival en tant que tel (ce dont je me souviens en tout cas, j'avais 18 ans et il y avait évidemment des tas de musiciens que je ne connaissais pas - Gato par contre je l'avais entendu dans une émission de Nicolas Dor, je me réjouissais de l'entendre et je n'ai pas été déçu !). Mais indépendamment des horaires qui ont été complètement revisités, j'ai été scié de lire dans ce journal qu'étaient prévus initialement le trio de... Keith Jarrett et le groupe d'Herbie Mann, qui brillèrent...par leur absence (J-M H pourra peut-être nous dire pourquoi). C'est sans doute ce qui a valu à Rhoda Scott et à Jimmy Heath de se retrouver sur la scène du Palais des Sports. Pour le reste, Nucleus, Les Mc Cann, Thomas-Pelzer Ltd, Chris Hinze et pas mal d'autres nous ont offert eux aussi, à mes amis apprentis jazzmen et à moi, quelques grandes émotions. Merci pour ça et pour le reste, monsieur Hacquier...
Et une vidéo..:
1987. Horace Silver est au festival de Berne. Il y joue Filthy McNasty avec entre autres Vincent Herring au sax, la voix d'Andy Bey et un jeune trompettiste qui avait encore pas mal de cheveux à l'époque. Honnêtement, vous l'auriez reconnu ?
La vidéo du jour:
1971. Après Tony Williams et son Lifetime, en même temps que le Mahavishnu Orchestra et un peu avant Return to Forever, deux autres des "enfants de Miles" s'associent pour créer un des groupes les plus particuliers du jazz-rock naissant : Weather Report, un bulletin meteo de la musique de ce début de décennie. En août 1972, la première mouture de ce groupe pas comme les autres dans lequel les soli acrobatiques ne sont pas la priorité, est présente au festival de Molde, Norvège. Wayne Shorter et Joe Zawinul sont entourés du bassiste tchèque Miroslav Vitous, du batteur Eric Gravatt et du percussionniste Dom Um Romao. Qui démarre au berimbau cet Orange Lady publié sur le premier album du groupe.
Réponse: Heyn van de geyn, peter hertmans, Billy Hart et john ruocco!!
Et une vidéo!!!:
Ce soir!!!, deuxième cours consacré à Chet Baker à l'Académie Gretry (18h45) et demain, à la Maison du Jazz, les Ateliers à 15h et la première soirée vidéo à 20h (entrée gratuite) : au menu, la carrière de monsieur Eric Legnini. En guise d'aperçu, un extrait du concert donné par Eric dans le groupe de Bruno Castellucci, en 1997, avec Erwin Vann et Sal La Rocca.
Goovy is groovy!
Les fameux cartons de bière de Gouvy. Celui-ci date de 1996, c'était la 17ème édition et il y avait notamment parmi les têtes d'affiche Slide Hampton, Archie Shepp, Ted Curson, Ricky Ford, et en apothéose monsieur Phil Woods qui, après avoir ronchonné parce qu'il n'avait pas d'accès Internet, a failli se faire jeter par le maître des lieux et a fini par donner un concert inoubliable avec le trio de Cedar Walton. C'est ça Gouvy, ça groove avant, pendant et après. Allez, je vais utiliser ce carton pour boire une petite bière à la santé de Jacques Lizène.
Electric Miles...
L'époque où une partie du fanclub de Miles Davis s'est détourné de lui et où, au contraire, il s'offre un nouveau public avide de sonorités électriques et de rythmes binaires. Si en studio, Miles pratique le puzzle sonore, en studio, après le quintet avec Chick Corea, il remplace Wayne Shorter par Gary Bartz, engage le jeune Keith Jarrett (révélé par Charles Lloyd) ainsi qu'une rythmique davantage funk que jazz (Michael Henderson à la basse électrique et trois percussionnistes). Extrait du concert donné à Oslo le 9 novembre 1971
Une soirée concert des années 60':
Où ? Quand ?
Et une vidéo:
Au tournant des années '40/'50, Gerry Mulligan et Lee Konitz participent à l'aventure du nonet de Miles et, corollairement, à la naissance du jazz cool (Birth of the Cool). A côté de son quartet, Mulligan enregistre également (en 1953) quelques disques à la tête d'une formation plus étoffée, un tentet lui aussi 100% cool. Un peu plus de quarante ans plus tard, à l'époque de son concert au Jazz à Liège en quartet, l'homme recrée un tentet qui reprend plusieurs titres de ces épisodes clés des débuts du cool. A Vienne (France) le nouveau tentet reprend Godchild, Moondreams, Walkin' shoes.. mais aussi la version de Blueport que voici. Aux côtés du leader (bs) Art Farmer (flgh) Michael Mossman (tp) Rob McConnell (tb) Bob Routch (cor) Lee Konitz (as) Kenny Doderblom (ts) Ted Rosenthal (pn) Dean Johnson (cb) Ron Vincent (dms)
Le quiz du jour:
Réponse: Anfass avac Alain Pierre, Steve Houben, Fawzi Chekili et Yacine Ayari...!
Un concert au Palis des Beaux-Arts:
Février 1984. Stephane Grappelli est aux Beaux-Arts avec les fidèles Marc Fosset et Jack Sewing. Speciel guest : Toots Thielemans ! Le programme est dédicacé par tous les musiciens : remarquez le "Dans l'fond du temps" de Toots !
Le doc vidéo:
1957. Duke Ellington enregistre un album inspiré de l’œuvre de Shakespeare : Such Sweet Thunder. Ayant entendu l’album, Joachim Berendt le fait écouter à son ami Maurice Bejart qui, fasciné, décide de créer un ballet consacré à la rencontre entre les deux géants. En 1960, Berendt consacre à l’événement une de ses émissions Jazz gehört und gesehen. Dont voici un extrait intitulé Romeo and Juliet in Harlem. La rythmique du Duke est alors composée d’Aaron Bell et de Sam Woodyard, et dans ce mouvement, on entend notamment la sonorité magique de Johnny Hodges.
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Le quiz du mardi 7 septembre: