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Le Doc du jour saison 5
Animations, quiz photos, potraits jazz, affiches, vidéos, témoignages, archives...

La Maison du Jazz vous réserve quelques surprises issues de nos collections pour pimenter votre quotidien. Pour nous suivre et participer en temps et en heure, retrouvez-nous sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/maisondujazzasbl

Retrouvez l'intégralité des posts des saisons 1 à 4 dans l'onglet Activités où cliquez ici

 

La peinture du vendredi 16 avril 20121:

Bobby McFerrin vu par Jeremie Schroeder!!!

 

La vidéo du 15 avril:

Parmi les chanteuses les plus intéressantes révélées ces dernières années, impossible de passer sous silence Cyrille Aimée. Née en France en 1984 d’un père français et d’une mère dominicaine, Cyrille fait partie de ces « vocalistes musiciennes ». Très tôt, le milieu jazz américain la remarque et elle alterne séjours en France et aux Etats-Unis. A son actif, huit albums personnels et des performances remarquées dans les grands concours US puis sur les plus grands scènes européennes (notamment en compagnie d’un des autres jazzmen de pointe d’aujourd’hui, le pianiste Emmet Cohen). Pour cette version en solitaire de Sweet Georgia Brown, enregistrée dans son salon, elle mêle amour de la tradition et du scat et utilisation intelligente de la technologie et du loop.

 

Le quiz photo du mercredi 14 avril:

Dis, Papa, c’est sur la photo ?

Deux générations : prêts à monter dans le car, un des principaux leaders de big bands belges des années ‘30/’40, et un des futurs géants du jazz made in Belgium, qui connaîtra une carrière internationale. Pas évident mais jouable ! 
 
 
Réponse: Sadi et Fud Candrix!

 

Une Jam session à l'Old Jazz:

L’old Jazz ! Un nom qui rappelle pas mal de souvenirs aux noctambules liégeois. Situé rue du Pot d’Or, au cœur du Carré, bistrot le jour, lieu de concerts et surtout de jams la nuit, l’Old Jazz a pour capitaine Robert Darmoise, déjà aux commandes du Jazz Inn quelques années plus tôt et à quelques rues de là. Ce soir là (en 1969), c’est Richard Rousselet qui dirige la jam, avec à ses côtés un certain Robert Janne (un pseudo ?). Entrée gratuite. L’affiche est illustrée par un dessin réalisé des années auparavant par le peintre Pierre Grahame (1938-1996), frère aîné du guitariste Robert Grahame (1940-2018). Coll R. Rousselet

 

La vidéo du 12 avril:

Incroyable mais vrai, la dernière soirée vidéo organisée à la Maison du Jazz remonte au 16 mars 2020, il y a un peu plus d’un an donc. Elle était consacrée aux sax barytons. Espérons qu’en mars 2022, cet insupportable silence culturel ne sera plus qu'un douloureux souvenir. En attendant, petit flash back sur les barytons et spécialement sur un de mes préférés, monsieur Pepper Adams. Qu’on retrouve tout jeune, dans l’orchestre de Lionel Hampton, au festival d’Antibes en juillet 1964. Son featuring dans l’orchestre était une version de Sophisticated Lady. Que voici. Avec une pensée pour notre ami Marco Dujardin, qui avait été à l’initiative de cette soirée et qui, peu après, fut des premières victimes de ce damné virus. Enjoy, my friend...

 

Le quiz photo du dimanche 11 avril 2021:

Dis, Papa c’est qui sur la photo ?

Bon, c’est dimanche, on va faire facile ! De g à d John, Paul, George, Ringo et euh.. Ah non ils sont trop nombreux ! A moins que.. Bon sang, mais c’est bien sûr !

Réponse: Il s'agit du groupe de Phil Abraham: Jazz Me Do avec Bas Cooymans, Chantal Willie, Fabrice Alleman, , Charles Loos, Richard Rousselet, Jacques Pirotton, Luc Vandenbosch et Phil Abraham!!! Merci à Alain Pierre et à Christine Rygaert pour leur réponse...

 

Les enregistrements inédits du festival de Comblain-La-Tour:

Si vous possédez ces deux disques, ne les utilisez pas pour caler votre pied de table. Il s’agit de collectors quasi jamais réédités (sauf une fois en tirage limité par Fresh Sound). De l’historique festival (1959-1966), on ne possède quasi rien en disques ou en CD (tout avait été enregistré mais tout a été effacé, ne revenons pas sur ce sujet douloureux). Le concert de Cannonball en 1962, le Dutch Swing College en 1962 également, une captation TV de 1963 avec notamment le concert de Bud Shank, quelques morceaux du concert de Benny Goodman, l’inoubliable concert de Coltrane en 1965, quelques extraits préservés par des radios ou des télévisions étrangères, quelques enregistrements privés et basta. Des premières éditions (de 1960 en particulier) ont pourtant émergé deux albums (RCA Italie), Jazz at Comblain la Tour et More Jazz at Comblain la Tour. Au menu du premier, Jack Van Poll, le Roman New Orleans Jazz Band, Romano Mussolini, George Gruntz, Bebe Huong Suong, Leo Souris, Albert Mangelsdorff, Dusko Goykovich et Helen Merrill (avec Jacques Pelzer). Au menu du second, Bud Powell, l’AFN All Stars, Benny Waters, Flavio Ambrosetti, Dusko, René Thomas (le fameux All Morning Long), Tete Montoliu et Jack Van Poll. C’est toujours ça ! Et Olivier vous parlera bientôt de traces inespérées du concert !de Nina Simone à Comblain !

 

La vidéo du vendredi 9 avril:

A quatre reprises, en 1957 et 1958, les montres Timex ont sponsorisé un grand show de jazz. Shows à l’américaine évidemment, parsemés de pubs pour les montres en question, détruites à coups de marteau voire écrasées par un éléphant et qui marchent toujours aussi bien qu’avant (mieux peut-être). Le deuxième de ces shows est peut-être le meilleur : Louis Armstrong, Georges Shearing (avec Toots), le quartet de Gerry Mulligan avec Art Farmer, Ruby Braff avec Jack Teagarden, Hampton et bien d’autres. La jam finale se présente comme une série de déclinaisons sur le blues : après la présentation par Armstrong et Gary Moore, Shearing ouvre le feu, rejoint par Mulligan et Jack Teagarden ; changement de tempo avec Lionel Hampton, duos vocal entre Satchmo et la chanteuse Jay P. Morgan, dialogue entre la trompette d’Armstrong et le vibraphone d’Hampton, break à deux batteries par Gene Krupa et Cozy Cole et finale par le big band d’Hampton avec un petit clin d’œil à la fin.. Attention, règlez vos montres (Timex évidemment): c’est l’heure de la jam !

 

Un championnat de jazz wallon:

1946. La mode est aux championnats de jazz. Au championnat organisé par Rythme Futur, Jacques Pelzer reçoit ces deux coupes : meilleur saxophoniste et meilleur soliste amateur. Le jour où nous aurons des locaux plus vastes (ne pas penser à ça, ça me rappelle l’existence de Stéphane Moreau), on pourra exposer tout ça et plein d’autres choses. Un jour, qui sait ?

 

Le quiz photo du 6 avril:

Dis, papa, c’est qui sur la photo ?

Ce guitariste est né à Chicago le 25 février 1954, très exactement trois jours avant moi ! C’est vous dire ! Mais contrairement à moi, il a eu l’occasion de jouer avec Joe Henderson, Dizzy Gillespie, Chick Corea, Sonny Stitt et bien d’autres. Pendant son deuxième séjour à Berklee, il rencontre un jeune saxophoniste et flûtiste belge qui le ramène dans ses bagages. En 1977, ils enregistrent ensemble un disque auquel participe aussi le saxophoniste Greg Badolato (que ceux qui pensent avoir reconnu Bill Frisell s’achètent d’urgence une nouvelle paire de lunettes). Le guitariste en question restera en Europe jusqu’au début des années ’90, résidant en Allemagne mais aussi en Belgique (un peu dans la lune aussi). Cette photo date de 1989.
 
Réponse: John Thomas...

 

 Le coffret 78 tours Savoy du lundi 5 avril:

Quand on pense « 78 tours », on pense généralement à un disque simple, souvent de format 25 cms pour le jazz, avec un titre par face, et pour emballer la chose, une pochette brune unie ou recouverte de publicités pour le catalogue auquel appartient le disque. On oublie que, comme pour les microsillons (25 cms, 45 tours, 33 tours) ou pour les CD’s, il existait aussi des coffrets de 78 tours, soit consacrés à un seul interprète soit sous forme d’anthologie (par genre, par label, par période..). C’est le cas de ce très beau coffret archivés avec les milliers de 78 tours et d’acétates classés dans les réserves de la Maison du Jazz (à l’Académie Gretry). Sur ce Modern Jazz vol 2, les principaux représentants du be-bop sous contrat avec Savoy dans la deuxième moitié des années ‘40 : Parker évidemment, Dizzy (sous le pseudo d’Izzy Goldberg), Fats Navarro, Bud Powell, Miles, Kenny Clarke etc. Quatre 78 tours eux-mêmes emballés dans une pochette en carton léger. Notez au passage la devise de Savoy : « Presenting Tomorrow’s Music…today ».

 

Le quiz photo du 4 avril:

Dis, Papa c’est qui sur la photo ?
Pour fêter dignement (ou pas) la fête de Pâques, notre correspondant américain a retrouvé dans ses archives cette photo d’une éminente personnalité du jazz belge en voyage d’affaires (qui a dit « louches » ?) aux States et nous l’a fait parvenir, sous le sceau du secret évidemment ! Aujourd'hui que sa réputation a largement dépassé nos frontières, cette photo vaut sans doute de l'or en bar(re). Merci, les cloches ! Sorry pour le droit à l'image mais je n'ai pas pu résister ! Je sais qu'il me pardonnera !
 

Réponse: il s'agissait du dessinateur, illustrateur et peintre liégeois Yves Budin...!

 
La vidéo du samedi 3 avril 2021:
Au chapitre « Ovni » de l’histoire du jazz, Rahsaan Roland Kirk figure en bonne place. Parce qu’il pratiquait plusieurs instruments en même temps, quelques incongrus l'ont considéré comme un clown musical, une sorte de Remi Bricka façon jazz. Erreur radicale : Roland Kirk était un chercheur et un passeur : ni les instruments insolites (le stritch, le manzello, les flûtes nasales etc) ni le superbe travail de respiration circulaire ni la révolution copernicienne en place dans son jeu de flûte ne sont là pour amuser les foules mais parce qu’ils servent un vrai projet musical. Libertaire Et swinguant. Et lorsqu'il a à ses côtés le lumineux pianiste catalan Tete Montoliu, un des deux bassistes phares du be-bop (Tommy Potter) et l’homme qui a fait, le premier, basculer la batterie dans le jazz moderne (Kenny Clarke), le doute n’est plus permis. Ce Cabin in the sky a été filmé à Milan en 1962.
 
 
 
Le quiz photo du 2 avril:
Dis, Papa, c’est qui sur la photo ? (question oratoire)
De toutes les photos que j’ai accumulées en préparant mon livre sur l’histoire du jazz à Liège, une des plus belles est sorti d’une valise bourrée de photos que m’avait offerte la veuve du chef d’orchestre Lucien Hirsch. Prise en novembre 1929, elle montrait une des formations dans lesquelles son mari avait fait ses débuts : le Melody Band du saxophoniste Marcel Belis, par ailleurs oncle du fondateur de la Session d’une Heure, le clarinettiste Roger Claessen. J’imagine qu’à l’exception peut-être de Hirsch lui-même, et éventuellement du trombone Nic Frerar, pilier des big bands des années ’30, aucun des musicos réunis ici n’évoque quelque chose pour vous. Mais la photo est tellement belle !

 

Participez au quiz par ici

 

Lorsqu'un msicien belge inspire un artistre peintre:

Pendant toutes ces années où des artistes accrochèrent leurs photos, leurs peintures, leurs dessins, leurs gravures aux cimaises de la Galerie Jacques Pelzer, à la Maison du Jazz, il y a eu tellement de belles rencontres et de belles découvertes. A l’occasion, j’aimerai sortir des cartons de la M du J quelques souvenirs de ces expositions (et de leurs vernissages parfois assez déjantés). Parmi ces artistes, certains sont devenus des amis (Yves Budin, Jampur Fraize – quelques photographes aussi qui hélas nous ont quittés : Jacques Joris, Jimmy Vanderplas, Jos Knaepen, Jean-Pierre Urbain), d’autres ont disparu de la circulation alors que leur travail laissait pressentir une belle carrière. Ce fut notamment le cas d’un gars dont j’ai oublié le nom (j’ai ça dans une farde quelque part et je vous tiendrai au courant à l’occasion) mais qui signait ses peintures du nom de Toma. Et c’était quelque chose ! Vraiment ! Depuis il a disparu de la circulation. J’espère qu’il a poursuivi son travail.. Si quelqu’un est au courant… Un exemple de ses musiciens décomposés et apocalyptiques – je suppose que vous l’avez reconnu !

 
 

 

La vidéo du 31 mars:

Après une longue période de crise et d’inactivité, c’est un Chet au look complètement revisité « seventies » qui, grâce à ses amis Dizzy Gillespie et Jacques Pelzer entre autres, reprend le chemin des clubs, des studios et du succès. De plus en plus souvent en Europe, il réunit un quintet de haut vol avec le merveilleux altiste Bob Mover (dont on a reparlé il y a peu à propos de son concert marathon à Gouvy) ; aux côtés des deux leaders, on trouve aussi l’excellent pianiste Harold Danko, futur partenaire privilégié de Jacques Pelzer ; Dave Shapiro (cb) et Beaver Harris (dms) complètent le line up. Le 7 août, le band est à Laren, aux Pays-Bas, et joue notamment cette version de The lamp is low !

 

Le Quiz photo du mardi 30 mars 2021:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?

1998. Maman les pt’its bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des ailes ? Eh bien, ça arrive, petit bêta, quand des orchestres de jazz sont de la partie. Regardez la tête d’Alexandre Krywicki, attablé à droite de la photo, il a pas l’air d’avoir des ailes ? Mais qui écoute-t-il ? Ces quatre-là viennent des quatre coins de Belgique. Et en ce moment, Alain Pierre se prépare à pousser sur « enter » !

 

Réponse: De gauche à droite nous avions Guy Raiff, Alexandre Furnelle, Antoine Cirri, Ronny Ventat et en spectateur... Alexandre Krywiki!

 

La numérisation de nos bandes magnétiques!!! :

Ca y est, la Maison du Jazz a enfin récupéré un enregistreur qui va nous permettre de lire et de numériser le contenu (une partie du contenu en tout cas) des centaines et des centaines de bandes magnétiques récoltées au fil du temps, des dons et des héritages. On y trouve de tout : des captations de la RTBF, des interviews, des émissions de radio (compris des émissions de Panassié !) etc, en 2 pistes ou 4 pistes mono ou stereo. Dans le meilleur des cas, le contenu est inscrit sur la boite (même s’il arrive que la boite et son contenu ne coincident pas). Celle-ci (de marque Audiotape) provient de la collection de Jacques Pelzer : il semblerait qu’on y trouve (je vous tiendrai au courant) un Jazz pour Tous de 1956 avec l’orchestre de Léo Souris puis une version de Tenderly avec Jacques au ténor (!), Robert Jeanne, Maurice Simon et Georges Leclercq (sans doute à la même époque). Le temps de retrouver les bons cablages, de connecter tout ça sur un ordi, de programmer un logiciel ad hoc et les essais pourront commencer. Une nouvelle quête colossale !

 

La vidéo du dimanche 28 mars 2021:

Dans le cadre de l’entreprise délirante dans laquelle je me suis embarqué et qui m’occupera sans doute jusqu’à mon dernier souffle (voire bien après), après Betty Carter (et plusieurs autres), je suis en pleine récolte de videos de toutes origines concernant le grand pianiste Kenny Barron. Après les émissions du milieu des années ’60 avec Dizzy, on le retrouve notamment en 1972 au Parc Floral de Paris, filmé par la télévision française pour l’émission Jazz Harmonie, dans le quartet de monsieur Yusef Lateef. Pour ouvrir ce concert, un thème intitulé In the Evening, joué par Lateef au hautbois, avec un Kenny Barron hyper-bluesy, le bassiste Bob Cunningham et le batteur Albert Tootie Heath. Pour info : vous pouvez regardez l’entièreté du concert (quatre titres) sur le site de l’INA.

 

Le quiz photo du 27 mars:
Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
Je ne vous ferai pas l’injure de vous demander qui est le monsieur à lunettes. Mais la dame ? Cette photo est un document, un vrai. Une polaroïd prise par Micheline Pelzer. La qualité est celle des Polaroïd mais la rencontre vaut le détour. Deux icônes !

Réponse: Françoise Sagan

 

La sculpture "Les jazzmen" de Georges Polus:

Petite promenade, histoire de changer d’air. Enfin, ça dépend de quel air, car c’est toujours de jazz qu’il s’agit. Vous croiserez peut-être en cours de route cette statue due à un sculpteur appelé Georges Polus, né à Liège en 1933. Mais où ? Et que signifie-t-elle ? Quand a-t-elle été réalisée ? Et comment expliquer qu’il y en ait une réplique dans mon bureau ?

Réponse: Cette sculpture fut réalisée et placée sur le quai de la gare de Comblain-La-Tour en 1964, à la demande de Joe napoli, en hommage au festival. De petites répliques furent réalisées en 1999 pour quelques intervenants du festival!

 

La vidéo du 25 mars:

Croyez-le si vous voulez, il fut un temps où on pouvait voir et entendre du jazz à la télévision belge, eh oui. On se souvient des émissions Jazz pour Tous évidemment, de Nicolas Dor et J-M Peterken (on en reparlera à l’occasion), puis le relais fut pris quasi uniquement par la BRT avec la série des So What, les captations du Middelheim etc. Parmi les exceptions, les captations de Jazz à Liège, entre autres. Mais remontons le temps : l'orchestre de la RTBF (vous avez bien lu) apparaissait régulièrement dans des émissions de variété de qualité, émissions dans lesquelles il y avait toujours quelques moments vraiment jazz. Le must de ce genre d’émissions, ce furent les Sadi Shows évidemment, des shows à l’américaine impeccablement mis au point et dans lesquels la dimension jazz était considérable. Mais il y en a eu pas mal d’autres, dont certains ressuscités aujourd’hui par la Sonuma. Merci à Michel Mainil d'avoir attiré mon attention sur ce Blues Concerto de 1965 mettant en vedette le trompettiste Herman Sandy. Outre le trompettiste, on reconnait pas mal de jazzmen de l’époque. Une idée ?

 

Portrait d'un musicien:

Qué bê gamin !
Et encore un portrait d’un musicien que vous connaissez évidemment mais avec une tête un rien différente. Seul indice (ça devrait suffire) : quand ce gars a débarqué en Belgique, tout le monde a voulu jouer avec lui ! Je me souviens que notre première conversation, c’était au bar du Lion s’Envoile, et on avait parlé de… Scott LaFaro ! © A. Maatjens

Réponse: Heyn Van De Geyn...

 

Le Quiz photo du mardi 23:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
Bon, je vous rassure tout de suite, le but du jeu n’est pas de reconnaître l’ensemble de cette belle jeunesse apprenant la vie dans un collège jésuite. Un seul suffira !

Réponse: Jacques Pelzer, deuxième à la droite du père jésuite...

 

La vidéo du 22 mars 2021:

J’ai déjà eu l’occasion de faire allusion, dans un de ces posts quotidiens, au mega-projet grâce auquel je compte occuper mes années de « retraite ». C’est encore un peu tôt pour en parler mais voici une pièce du puzzle. Ces dernières semaines, en regroupant DVD et VHS de ma collection personnelle et des collections de la Maison du Jazz, archives des chaines de télévision (européenne ou américaines), extraits de films, documents postés sur le web ou échangés avec d’autres collectionneurs, j’ai pu retrouver, regrouper, classer, restaurer, identifier (sans aucune intention mercantile, faut-il le dire) plus de 130 interprétations videos d’une des plus grandes dames du jazz, l’inimitable Lillie Mae Jones, mieux connue sous le nom de scène de Betty Carter. Et ce n'est pas fini... Au programme du superbe concert donné à Munich en 1992, il y avait notamment cette magnifique version d’un standard écrit par Cole Porter et que la dame avait trente ans plus tôt chanté en duo avec Ray Charles, Everytime we say goodbye. Réinventé sur un tempo d’une lenteur majestueuse et bouleversante, cette version bénéficie de l’accompagnement de Cyrus Chestnut (pn) Jon Roland Ariel (cb) et Clarence Penn (dms). Enjoy !

 

Le quiz photo du 21 mars:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?

USA meets Belgium ! Une nuit inoubliable à la Ferme Madelonne, en août 1989 ! Sal La Rocca doit s’en souvenir lui aussi : quoiqu'encore peu connu, il propose à l'infatigable saxophoniste américain, pendant une des pauses de ce marathon qui se prolongera jusqu’à l’aube, de remplacer son bassiste pour quelques morceaux. Et je m’en souviens comme si c’était hier, il ajoute « Quel que soit le tempo ». Et je peux vous dire que l’homme le prendra au mot ! Et que le pari sera tenu !
 

Réponse: Il s'agit de Bob Mover et Kurt van Herck...!

 

La vidéo du samedi 20 mars:

Quelques notes sont parfois bien plus parlantes que de longs discours. Dans le cours d’Histoire et de Compréhension du Jazz en ligne (infos sur le site de la maison du jazz), cours qui, de septembre 2020 à juin 2022, comptera environ 160 h (à raison de deux heures par semaine), vient un moment où il s’agit d’expliquer en quoi Sonny Rollins diffère des autres grands ténors. Comment il a pu lever le dilemme auquel étaient confrontés les sax-ténors : privilégier le gros son des anciens au détriment de la technique instrumentale propre aux boppers, ou au contraire privilégier la vitesse d’exécution au détriment du son. Rollins est un des premiers à avoir réussi à jouer vite avec le gros son. En guise d’illustration, ce mini-montage (31 secondes) suffit généralement à rendre compréhensible l’Equation Rollins :

 

Le tout premier numéro du Jazz Hot:

Le jour où j’ai enfin pu trouver sur une brocante les premiers numéros de Jazz Hot, autant vous dire que ce fut la fête. Une fête qui m’avait coûté la peau des fesses mais bon : Jazz Hot n° 1, sortie en octobre 1945 avec le Duke en couverture. Oui mais.. Le plaisir était légèrement atténué par la perspective d’un défi autrement démentiel : retrouver les Jazz Hot d’avant-guerre. Avant la guerre, en effet Jazz Hot existait déjà. Depuis la création du Hot Club de France en fait. C’était la première revue uniquement consacrée au jazz. 32 numéros étaient sortis entre octobre 1935 et août 1939. La plupart avaient disparu pendant la guerre et étaient devenus des objets de collection inaccessibles. Et quand la revue redémarra après la guerre, ses responsables décidèrent de recommencer la série au numéro 1 (celui avec le Duke en couverture). Introuvables ou hors de prix, les numéros d’avant-guerre finirent par sortir de la mémoire collective des jazzfans jusqu’à ce que la bande d’Yves Sportis décide de rééditer en fac simile les 32 numéros auxquels personne n’avait plus accès depuis longtemps. Un travail tout simplement magnifique ! Bon, ça ça coûtait également un os et je dirais même un squelette, mais ça valait vachement le coup ! Voici donc les deux numéros Un de Jazz Hot. Dans celui de 1935, dirigé par Panassié avec pour rédac-chef Delaunay (le be-bop n’était pas encore passé par là), on trouveit, derrière la sobre couverture noire, on trouvait des articles en français et en anglais, des portraits de Coleman Hawkins, de Mezzrow, de Bix, une lettre d’Amérique de John Hammond, des échos, des chroniques de disques etc. Quand la Maison du Jazz aura réouvert ses portes, n’hésitez pas à venir jeter un coup d’œil sur ces collectors (mais attention, on vous aura à l’œil !).

 

Le Quiz photo du 18 mars:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?

Ca se passait au Bar des Congressistes, au sous-sol du Palais des Congrès, en 1985. Pour moi, c’était un grand soir : avec l’aide de la RTBF, on fêtait la sortie de mon premier livre, édité chez Labor (Histoire du Jazz à Liège). La soirée se déroulait en deux temps : une mega-jam avec quasi tous les jazzmen liégeois (Jacques Pelzer, Steve Houben, Jacques Pirotton, Robert Jeanne, Daniel Pollain, Leo Flechet, Felix Simtaine etc ; et en ouverture, le quartet que l’on voit sur cette photo.
 
 
Réponse: participez par ici

 

La vidéo du mercredi 17 mars 2021:

Prolongement sous le soleil californien du cool jazz né à New-York autour de 1948, le jazz dit West-Coast a 1001 visages, mais son ambition majeure reste la domestication du be-bop. Une domestication qui entend néanmoins préserver les ambitions et la modernité propre aux boppers. Contrairement au hard-bop qui cherchera cette domestication dans les racines noires du jazz (blues, gospel), le jazz cool/west-coast (et davantage encore ses développements extrêmes connus sous le nom de Third Streeam) utilise des moyens plus proches de la tradition classique européenne. La musique comprend davantage d’écriture et de sophistication, moins de virulence, elle prône un élargissement de la palette instrumentale, adoucit les angles rythmiques et a recours à des techniques d’écriture empruntées à la musique baroque (fugue, contrepoint) ou à la musique contemporaine. Les formules orchestrales innovent et désarçonnent : c’est notamment le cas du trio sans rythmique que dirige le multi-instrumentiste Jimmy Giuffre : trombone à pistons (Bob Brookmeyer), sax ou clarinette (Giuffre) et guitare (Jim Hall). C’est ce trio qui ouvre avec The train and the river, le superbe documentaire de Bert Sterne, Jazz on a summer’s day, consacré au festival de Newport 1958. Un swing pour le moins inusuel !