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archives
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Le Doc du jour saison 4
Animations, quiz photo, potraits jazz, affiches, vidéos...

La Maison du Jazz vous réserve quelques surprises, issues de nos archives, pour pimenter votre quotidien. Pour y participer en temps et en heure, retrouvez-nous sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/maisondujazzasbl

Retrouvez l'intégralité des posts des saisons 1 à 3 dans l'onglet Activités où cliquez ici

L'affiche du Lion s'envoile:

Dans les locaux de l’ex Lion Sans Voile, en Roture, là où Dexter Gordon, Art Taylor ou Johnny Griffin avaient donné d’historiques concerts dans les années ’70, le Cirque Divers ouvre un nouveau club qui s’appellera… Le Lion s’Envoile !! Si le club ouvre ses portes le 17 juillet 1980, c’est après les vacances que démarre vraiment la première saison du nouveau club. Antaki and cie ont confié la programmation du Lion à Michel Debrulle, Daniel Latour et Philippe Garrison. Au menu de cette première période, des concerts plutôt aventureux, de Dewey Redman au trio Jeanneau-Texier-Humair, de Marion Brown à l’Ethnic Heritage Ensemble. C’est donc le jeudi 4 septembre, à 21h, qu’a lieu la soirée d’ouverture : et ça démarre très fort avec le quintet de Steve Lacy (avec Steve Potts, Irene Aebi, Oliver Johnson, et Kent Carter). C’est une très longue histoire qui commence, une histoire variée et colorée qu’on aura fatalement l’occasion d’évoquer à nouveau dans les mois qui viennent à travers photos, affiches etc. En attendant, ce 4 septembre restera gravé dans la mémoire de ceux qui eurent la chance d’assister aux débuts de la saga léonesque. Je me demande même s’il ne subsisterait pas une bande magnétique qui... mais ne vendons pas la peau du Lion avant de l’avoir retrouvée…

 

Le quiz photo du 15 mars 2021:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?

1989. Un hommage à l’Oiseau. Un film ornithologique sorti l’année précédente. Deux Américains. Deux Belges. Un Hollandais. D’après la position des doigts du bassiste et l’angle de la cymbale du batteur, ils sont en train de jouer le bridge de Dexterity. Ou peut-être le deuxième A de Klactoveedsedstene ?

 

Réponse: de gauche à droite, nous avons Diederik Wissels, Jon Eardley, Steve Houben, Philippe Aerts, Rick Hollander...(merci à Alain Pierre pour son sans-faute!)

 

La vidéo du dimanche 14:

1999. Fabrice Alleman est à la tête d'un magnifique quartet qui comprend, excusez du peu, Michel Herr, Jean-Louis Rassinfosse et Frédéric Jacquemin. Un vrai quartet qui joue avec les sons, les rythmes, le tempo, la complicité. Libre et solidaire. Du jazz, quoi ! Lors d'une captation de la série Entrevues, le quartet en question nous offre une lecture tout feu tout flamme de Take the A Train de...comment s'appelle-t-il encore ?

 

 

 

L'affiche publicitaire du 13 mars:

Je ne sais pas combien Jacques a touché (sans doute pas grand chose) pour cautionner cette pub (probablement la seule pour laquelle il ait été sollicité) mais une chose est sûre : comme on le rappelait il y a quelques jours il a du râler des barres en voyant la manière dont son nom avait été orthographié ("Les Peltzer, c'est les bourgeois de Verviers, rien à voir avec moi. Moi, c'est Pelzer, sans "T"). Pour info, cette pub se trouvait dans un des premiers programmes du festival de Comblain-la-Tour... Bonjour la FM ! Peu de chances pour que ce soit à un jazzman qu'on demande aujourd'hui de faire la promo pour le DAB+ !!!

 

Le quiz photo du vendredi 12 mars 2021:

Dis, Papa c'est qui sur la photo ?

Qui se souvient du nom de ce groupe qui a créé l'événement au début des années '90. Pas de disques hélas, mais quelques démos et une captation radio et TV en 1992 au Jazz à Liège. Et surtout, si le groupe n'a pas connu une longue carrière, il a été le tremplin décisif pour les musiciens qui en font partie et qui sont aujourd'hui au coeur du coeur de la scène jazz made in Belgium.

Réponse: Emanon Five avec Jeroen Van Herzeele, Dré Pallemaerts, Ben Sluijs, Sal La Rocca et Ron Van Rossum!!!

 

La vidéo du jeudi 11 mars:

Un bistrot de Grivegnée, un groupe de dixieland bien connu, centré sur le papa Pollain (Joseph, clarinettiste) et le fiston Pollain (Daniel, sax ténor). Ils jouent... Marèye clap'sabot, une chanson wallonne bien connue elle aussi. A leurs côtés, Fred Vandenbergh (bio) Jean-Marie Fossoul (cb) Jean-Marie Adam (des) et notre Polo (washboard). Prise de vue amateur et son approximatif évidemment mais quel souvenir !

 

L'essentiel dans le jazz, c'est le son !:

 

Le quiz photo du mardi 9 mars:

Qué bè gamin !

Il y a quelques jours, j’avais posté un portrait d’Eric Legnini et une des réactions avait été, simplement « Qué bè gamin ». Du coup, j’ai eu envie d’alterner la série « Dis, Papa » où des noms de groupes et de lieux sont à repêcher au fond de nos mémoires, avec une série baptisée simplement « Qué bè gamin », quelques portraits de musiciens encore bien actifs aujourd’hui, mais photographiés il y a 10, 20, 30, 40, 50 ans.. Celui-ci par exemple..
 
 
Réponse: Vincent Mardens!

 

La vidéo du lundi 8:

La curiosité de la semaine date de 1957 et elle est dédiée à notre ami maastrichtois Ed Beuker, hyper spécialiste de Dolphy qui, lui, connait déjà tout ça par cœur évidemment. Moi par contre, je n’avais jamais entendu parler d’une collaboration entre le Passeur Majuscule qu’était Eric Dolphy et… les Platters. Si vous ajoutez à cela le fait que sur ce document délirant, Eric ne joue pas d’alto, pas de flûte, pas de clarinette basse mais… du sax baryton, vous avouerez que ça valait le déplacement. D’autres doc du même genre, Ed ?

 

Le recueil de poèmes du 7 mars 2021:

Jazz et Poésie. Il y a quelques semaines (mois ? années ? je commence à m’y perdre pour de bon), je vous avais présenté un des plus anciens livres sur le jazz, la plaquette Jazz Band, éditée en 1922 par Robert Goffin. La génération parajazzique suivante n’était pas, elle non plus, insensible à la poésie : en septembre 1937, Albert Bettonville publie Au méridien du geste, recueil de poèmes préfacé par Carlos de Radzitsky, soit deux deux des plus éminents propagateurs de la note bleue de l’époque. Il s’agit en fait d’un numéro Hors Série des Cahiers du Journal des Poètes. Carlos termine sa préface par ces mots : « Rien n’est plus près de la Vérité, de son essence même, que la Poésie. Elle seule est assez proche de l’Instinct pour découvrir ce que l’Intelligence a toujours cherché et qu’elle cherchera toujours, mais qu’elle ne trouvera jamais ». Dommage que le Baron de Radtzitsky d’Ostrowick n’aie pas pensé à intégrer le jazz à cette phrase, loupant ainsi une relation bouclante que n’aurait pas renié Edgard Morin. Mais bon, le jazz n’est de toute manière présent qu’en filigrane dans ces douze petits textes (dont l’un est dédié à Carlos, un autre à Goffin et un troisième à Bib – sans doute Bernard Heuvelmans).

PS : La Maison du Jazz cherche toujours un exemplaire de Paranoia du Jazz du même Bettonville. Si vous avez une piste..

 

 

Le quiz photo du samedi 6 mars:

Dis, Papa c’est qui sur la photo ?

En continuant à fouiner dans les archives 88-89 de notre regretté Jimmy (vous savez que son vrai prénom était Gaspard ?), j’ai retrouvé cette superbe photo sur laquelle un musicien que vous connaissez évidemment tous s’attaque avec fougue à un instrument qui n’est pas le sien. Mais bon, ça lui est arrivé à plusieurs reprises, pas de quoi en faire une thèse. Par contre, je me pose quelques questions au sujet du gamin qui est à l’arrière-plan. Pas vous ?
 

 Réponse: Steve Houben et Gerg Houben...

 

La vidéo du 5 mars 2021:

On sait la place qu’occupa Thelonious Monk parmi les quelques mutants qui, au début de la guerre, mirent le be-bop sur les rails. Ovni parmi les ovni, éminence grise, adversaire de toute forme de concession, Monk fut aussi, avec Parker, un des premiers grands compositeurs du jazz moderne. Ce qui ne l’empêcha pas de réinventer à sa manière le répertoire des périodes antérieures, ces standards écrits par Gershwin, Cole Porter, Irving Berlin, Jerome Kern etc. Esprit lumineux et torturé à la fois, Monk savait que ces mélodies d’un autre âge avaient gagné l'immortalité en ce qu’elles permettaient au jazz, par la magie de l’impro et de l’interprétation, de se les approprier, décennie après décennie. Quand Monk joue un standard, il joue du Monk, tout simplement. C’est le cas avec ce Don’t blame me écrit en 1932 par Jimmy McHugh et dont le grand Sphérique donne une version exceptionnelle au Danemark en 1966. Seul avec lui-même, le piano et la musique.

 

L'affiche du jeudi 4 mars 2021:

Si vous êtes ami FB avec Richard Rousselet (et vous l’êtes forcément), vous n’avez pas pu louper le superbe boulot qu’il vient d’effectuer en scannant sa collection d’affiches et ses pochettes de disques. Une manne céleste qui a rejoint les archives de la Maison du Jazz, une manne dans laquelle, avec sa permission, je me permettrai de piocher de temps à autre. Comme pour cette affiche du concert donné le 2 novembre 1974 au Jazzland de J-M Hacquier par le groupe Solis Lacus. Solis Lacus, c’était, avec Placebo, Open Sky Unit, Cos ou Abraxis, un des rares groupes belges qui, composés pourtant le plus souvent de musiciens qui avaient en eux la tradition bop, n’hésitaient pas à s’ouvrir à l’air du temps – au jazz-rock en l’occurrence. Autour de Michel Herr, il y avait Richard, Robert Jeanne, Nic Kletchkowsky et, selon les périodes, Bruno Castellucci ou Felix Simtaine. A l’époque, les affiches du Jazzland étaient à tous les coups ensoleillées par ce dessin de Walthery qui nous rappelait d’où venait toute cette musique qui nous rendait heureux. J’ai ajouté pour le fun ma carte de membre du Jazzland 🥴 !

PS : si vous aussi, comme Michel Gerin, comme J-C Salemi, comme Richard et comme d’autres, avez conservé affiches, folders, programmes, photos, n’hésitez pas à les scanner et à nous les faire parvenir. Je pense que la Maison du Jazz a prouvé qu’elle n’utilisait jamais à des fins commerciales les documents qui lui étaient confiés, mais les préservait simplement pour la postérité et nous aidait, en ces temps difficiles, à entretenir nos souvenirs et tous ces grands moments que le jazz nous a fait passer et nous fera encore passer dans l'avenir.
 
 

 

Le quiz photo du 3 mars:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?

8 juin 1989. Des jams sont organisées dans un petit club situé près de l’Hôtel de Ville. Ce soir-là, une rythmique omniprésente à Liège à l’époque et qui démarre une sacrée carrière, et un sax ténor qui, par la suite, allait aussi s’occuper du ténor des autres. Ensemble, ils jouaient, si je ne me trompe, une musique plutôt fusion et ce n’était pas courant chez nous ces années-là. Donc, il y a à trouver un lieu et trois musiciens. Et il n’y a rien à gagner. Sinon le plaisir du souvenir… © J. Vanderplas
 
 
Réponse: Benoit Vanderstraeten, Andre Charlier et Yves Bodson!!!

 

Une vidéo des archives de la Sonuma:

La Sonuma, petit à petit, suit les traces de l'Ina, sa grande sœur française. Lorsque Quincy Jones débarque avec sa troupe en 1960-61, plusieurs télévisions européennes se précipitent pour filmer le big band. Parmi les solistes de l’orchestre, il y a un certain Phil Woods qui nous offre une version magnifique de The Gypsy. Je sais qu’un jour, des bandes oubliées dans une armoire, sans étiquette ni note explicative, même minimaliste, entreront dans le monde de la Sonuma et nous permettront (un exemple au hasard) de retrouver une captation de René Thomas avec Robert Jeanne.. Un peu de patience – et dans ce domaine on est vacciné (enfin si on peut dire).

Pour regarder la vidéo sur Auvio cliquez ici

 

Le 45 tours du lundi 1 mars 2021:

C’était carré. Le plus souvent en carton dur. Ca s’écoutait sur un électrophone, ça se glissait dans un mange-disques ou ça s’obtenait en glissant une pièce dans les juke-box qui occupaient encore une place de choix dans les bistrots. Contrairement aux 16 tours, aux 78 tours ou aux 33 tours (25 ou 30 cms), ça tournait à 45 tours par minutes (RPM). C’est la firme RCA qui avait initié ce nouveau format en janvier 1949. Et si dans les années ’50, le jazz avait occupé une place importante dans ce marché, la décennie suivante avait vu le monde du 45 tours envahie par le rock, la chanson et la pop. Ca contenait deux (single) ou quatre titres (les extended play). Au temps du vinyl roi, les EP reprenaient souvent quatre titres d’un album. C’est le cas avec ce 45 tours Mercury Clef EP 144 de Billie Holiday (acheté aux Arts Ménagers, rue de l’Université, à Liège). Sorti en 25 cms et, partiellement, en EP sous le titre Billie Holiday sings, ce titre de 1952 (avec Charlie Shavers, Oscar Peterson, Flip Phillips etc), le disque bénéficie de la sublime illustration de David Stone-Martin et on y entend de bouleversantes versions d’Easy to love, I only have eyes for you, You turned the tables on me et These foolish things. Imaginez : vous entrez dans un bistrot, vous trouvez une pièce au fond de votre poche, vous appuyez sur quelques touches et vous voilà au cœur du cœur du jazz.. Vous commandez une bière.. Et vous vous laissez envahir par une douce mélancolie..

 

Le quiz photo de dimanche 28:

Dis papa c’est qui sur la photo ?

Beau portrait de Jimmy Vanderplas. Nous sommes au Havre en 1988, mais vous vous souvenez où c’était le Havre ? Et qui était ce bel éphèbe promis à un avenir brillantissime ?
 
Réponse: Eric Legnini

 

La vidéo du 27 février:

La mélodie à l’état pur ! Après ses débuts dans le jazz latin et le hard-bop, après ses voyages déjantés aux côtés de Miles ou d’Anthony Braxton, Chick Corea devient un des plus illustres « enfants de Miles » et du même coup un des grands leaders du jazz-rock à la tête du groupe Return to forever. Plus exactement des groupes Return for Forever. La version 100% électrique, proche des univers de Mahavishnu and cie (avec Al Di Meola entre autres), et la version ECM centrée sur la mélodie. Avec Joe Farrell (ss, fl), Stanley Clarke (cb, eb) et Airto Moreira (perc), Chick mélange ses propres répertoires et, se souvenant du disque qu’il vient de graver avec le vibraphoniste Gary Burton, reprend le sublîme Crystal Silence. Nous sommes à Molde en 1972. Bon voyage..

 

La rubrique Rumeurs de Jours de France:

22 juin 1957. Je ne pensais pas avoir à vous proposer un jour un article tiré de Jours de France, hebdo féminin créé en novembre 1954 par… Marcel Dassault. Le magazine était envoyé gratos aux médecins et dentistes de France pour leur salle d’attente. Dire qu’on y trouvait souvent des allusions au jazz est sans doute un rien excessif (j’avais entre 8 et 9 mois à l’époque et mes souvenirs sont un peu flous). Il n’empêche que ce jour là, même si c’était évidemment Marlon Brando qui avait justifié l’entrée des deux hommes dans la rubrique « Rumeurs », cela permit à un journal français non spécialisé de diffuser deux photos du saxophoniste Allen Eager (1927-2003), styliste évoluant entre le be-bop et la musique des Brothers. Excellent improvisateur, Allen eager (qui apparaît dans le film The Subterraneans aux côtés de Gerry Mulligan et aida plus tard Timothy Leary à expérimenter les effets du LSD) est hélas bien oublié aujourd’hui. Fouillez donc votre discothèque (ou à défaut les arcanes de youtube) et réécoutez donc Allen Eager : il le mérite ! Dédicated to my friend Alex Krywicki...

 

Le Quiz photo du jeudi 25 février:

Dis Papa, c’est qui sur la photo ?

Pas de photo de concert cette fois, mais une page rose. Nous sommes le 24 mars 1955 et il y a du mariage dans l’air liégeois. Le groupe comprend une américaine, quatre belges et trois français. Tous liés à l’internationale bleue européenne. Cette photo, franchement..
 
 
Réponse: donc au premier plan nous avions Bobby Jaspar et Blossom Dearie, et à l'arrière René Thomas, Sacha Distel, Jean-Louis Viale, Mac Kac, Benoît Quersin et Georges Leclercq!

 

Le premier enregistrement de Sadi!

Dans les années ’50, Paris est envahie par une colonie de jazzmen belges qui, aux dires mêmes des Français eux-mêmes (si, si) sont à la pointe du mouvement – et notamment du jazz cool. On y trouve Bobby Jaspar, René Thomas, Francy Boland, Christian Kellens, Benoit Quersin etc mais aussi un vibraphoniste originaire d’Andennes : un certain …Sadi ! Comme Boland, Sadi est aussi dès cette époque un arrangeur de haut vol. Le 8 mai 1954, il enregistre son premier 25 cms personnel, intitulé Fats Sadi Combo : Roger Guerin (tp) Nat Peck (tb) Jean Aldegon (bcl) Bobby Jaspar (ts) Sadi (vbes) Maurice Vander (pn) Jean-Marie Ingrand (cb) Jean-Louis Viale (dms) Francy Boland (arr). Comme la plupart des premiers disques de Jaspar, le disque sort chez Vogue sous le numéro LD212. Mais là où l’aventure prend une dimension quasi unique, c’est lorsque le disque est réédité aux Etats-Unis sur le label Blue Note (n° 5061) Avec une pochette signée Reid Miles ! Voici les deux jaquettes et en bonus, une photo de Bobby Jaspar, faisant ses emplettes chez un disquaire new-yorkais, qui lui présente le 25 cms de son ami le plus cher !

 

Le quiz photo du lundi 22 février 2021:

Dis Papa c’est qui sur la photo ?

Les années ’30 ont été pour le jazz belge la grande époque des big bands (Candrix, Brenders, Omer, Hirsch, Dersin etc). Quelques combos ont pourtant connu un succès considérable : basé à Liège, cet orchestre (dirigé par un saxophoniste violoniste lorrain qui avait fait le tour d’Europe avec différents jazz-bands dans les années ’20) ne rappellera sans doute plus grand-chose à ceux qui ont l’âge de jouer sur Facebook en 2021 ? C’est pourquoi, tadam, j’offre un abonnement au Cours d’Histoire et de Compréhension du Jazz (cours en ligne évidemment, valeur 50 euros) à celui qui trouvera le nom de l’orchestre et celui de ses musiciens ! Indice : la photo date de 1932 et la signature est du chanteur Henri Garat, star des thirties qu’accompagna (entre autres) cet orchestre. A vos marques…

 

Réponse: Jean Bauer et son Rector's club en 1932!

 

La vidéo du 21 févrirer:

Comme je vous le disais il y a quelques temps, la NRK (Norsk Rikskringkasting) la principale chaine de télévision norvégienne, est occupée (après les avoir préservées, restaurées, numérisées) à publier sur le web ses archives et notamment un nombre considérable d’émissions de jazz, allant des années ’60 aux années ’90 !!! Des dizaines et des dizaines de documents, filmées au festival de Kongsberg ou en studio et qui, dotées d’une prise de son et d’une qualité d’images remarquables, constituent un authentique trésor en termes de patrimoine. Si toutes les TV européennes (et américaines) pouvaient se décider à effectuer le même travail de fond, notre vision de l’histoire du jazz serait enrichie de manière radicale. A titre d’exemple, un extrait du concert donné en mars 1968 par le trompettiste Art Farmer en compagnie de LA rythmique locale d’alors : le pianiste Einar Iversen (qui accompagna Dizzy, Dexter, Griffin et bien d’autres), le bassiste Tor Hauge, et le batteur Jon Christensen, plus tard compagnon de route de Jan Garbarek et Keith Jarrett entre autres. Art joue notamment Dearly beloved de Jerome Kern.

 

Une histoire musicale signée Florence Cestac:

Les pianistes de jazz d’antan avaient à leur répertoire un nombre incroyable de standards qu’ils pouvaient jouer à la demande (à Chicago, s’ils refusaient ou s’ils ne connaissaient pas le morceau, ça pouvait tourner mal pour eux). En 1986, Florence Cestac met en scène cette polyvalence extraordinaire des pianistes ! Son héros s'appelle Harry Mickson !!!

 

Le quiz photo du vendredi 19:

Dis Papa c’est qui sur la photo ?

Alors, nous avons un vibraphoniste belge, un saxophoniste belge, une chanteuse américaine, un batteur américain et un martien verviétois. Nous sommes en 1988 et cette petite réunion (au Forum de la Fnac) prépare le concert du soir. Je ne pense pas que le Martien en question soit toujours en vie mais j'en garde un souvenir ému : il a marqué à sa manière (et à sa façon de présenter les concerts) une période de l’histoire du jazz liégeois et verviétois. Qui se souvient de son nom ? Les autres, c’est plus facile évidemment.. © J. Vanderplas

 

De gauche à droite, nous avons Guy Cabay, Steve Houben, Deborah Brown, Ed Thygpen et Marcel DeMadre!

 

La vidéo du 18 février 2021:

Je réalise en ce moment un vieux rêve, un rien mégalo certes mais qui me procure un plaisir et une satisfaction sans limites. Un rêve dont je vous reparlerai un de ces jours. Je travaille plus précisément à l’heure qui l’est sur l’œuvre filmée de Betty Carter (films, télévisions US et européennes, vidéos privées etc). Et je réalise plus que jamais la place qu'occupe Betty, malgré les 25 longues années sans concessions qui séparent ses premiers engagements avec Lionel Hampton en 1948, le bijou gravé avec Ray Bryant en 1955 ou le chef d’œuvre enregistré avec Ray Charles (1961) et ce milieu des seventies où enfin, son talent fut reconnu et lui permit d’être l’invitée des plus grands clubs et des plus grands festivals. Avec à ses côtés la crème des jeunes rythmiques d’alors. Pour ce « I love Music » de 1975, Betty est accompagnée par le jeune John Hicks (avec qui elle vint au Chapati de Spa, souvenir mémorable), le bassiste Ratzo Harris et le batteur Cliff Barbaro. Enjoy..

 

Une série dvd incontournable:

Il y a une quinzaine d’années, le marché du DVD Jazz a pris un envol étonnant auquel on coupa hélas rapidement les ailes. Au sommet du sommet de cette production, l’incontestable Roll’s Royce du DVD Jazz : la série Jazz Icons. Une trentaine de DVD’s répartis en cinq fournées, avec au menu des dizaines d’émissions de télévision européennes (suédoises, anglaises, allemandes, norvégiennes…et belges). Qualité d’image et de son inégalée. Coltrane, Mingus, Bill Evans, Monk, Sarah Vaughan, Rollins, Dizzy, Ella, Art Blakey, Roland Kirk, Basie etc etc. Et en prime, des livrets fournis et précis. On espérait que l’aventure continue, mais la chute du DVD musical a entraîné la fin des Jazz Icons. Et pourtant, il restait du matos, et pas qu’un peu. Consolation, lorsque les Jazz Icons connurent une édition en coffrets, on vit apparaître à chaque fois un DVD comprenant des bonus, ne figurant pas sur les DVD initiaux et impossible à se procurer ailleurs que dans les coffrets en question : et ici encore, c’était du lourd. Exemple avec le Bonus du coffret numéro 2 où l’on trouve un enregistrement d’I want to talk about you de Coltrane, filmé à Suède en 1962 ; une version d’I want More par Dexter Gordon (Norvège 1964) ; Dave Brubeck jouant Unisphere en Finlande en 1964 ; et trois titres de Sarah Vaughan filmés en Suède en 1967. Espérons qu’un jour, les télévisions américaines prendront l’initiative d’ouvrir à leur tour leurs archives télévisées.

 

Le quiz photo du 16 février:

Dis Papa c’est qui sur la photo ?

1989. Retour sur la scène liégeoise d’un vétéran, Mathieu Coura, jadis batteur des orchestres d’Henri Spadin et d’André Francy. Au terme d’une carrière de percussionniste classique, l’homme revient au jazz en organisant des jams hebdomadaires dans un bistrot situé en face de l’Opéra, le Tivoli. Des jams qui seront aussi l’occasion de retrouver régulièrement le saxophoniste Christian Van Spauwen. Ce 1er mai 1989, Jimmy Vanderplas était fidèle au poste et sur scène, il y avait...
 

Réponse: participez par ici

La vidéo du lundi 15 février:

29 mai 2019. L’Eternel désir (de création) de Philip Catherine se déployait avec fougue et lyrisme sous les Pommiers de Coutances. Aux côtés de l’homme à la casquette, l’incontournable Philippe Aerts (cb) et, à la batterie, le souriant Donald Kontomanou (qu’on avait eu l’occasion de voir à plusieurs reprises aux côtés de sa chanteuse de maman, Elisabeth Kontomanou). Dans son éternité lumineuse, le désir en question passe d’un groove à l’autre, décline subtilement les mondes du jazz, avant que le Prince Philip n’entraîne ses partenaires dans une relecture d’Old Folks, ce superbe thème écrit en 1938 par Willard Robison. Qui aurait pu imaginer, alors, que quelques mois plus tard, la musique et le spectacle allaient brusquement s’éteindre. Et pour de longs mois. En mai 2021, après la non-récolte de 2020, les Pommiers porteront-ils enfin de nouveaux fruits en mai 2021 ? We hope so !

 

 

L'affiche du 14 février:

Fin juillet 1979. Retour de vacances en France. On passe par Arlon. Sur la place de la ville, une affiche. Improbable, incroyable, délirante. Bon, l’année précédente, il y avait bien eu ce petit festival dans une cuvette de verdure au bord d’un ruisseau, dans le petit village de Gouvy. Avec au programme, entre autres, Kai Winding, le trio de Wilbur Little avec Michel Graillier, Albert Mangelsdorff, Jasper van’t Hof, Jacques Pelzer etc. Un chouette programme. Et on espérait que les organisateurs allaient remettre ça. Mais cette affiche sur la place d’Arlon, c’était.. dingue : et du coup, plus question de rentrer à Liège ! Dans un grand chapiteau installé près du village, débarquent Dizzy Gillespie, Pharoah Sanders, Dexter Gordon : un événement international comme on n’en a plus connu en Wallonie depuis Comblain (à part quelques one shots). Plus de quarante ans plus tard, même si les festivals ont poussé comme des champignons, Gouvy reste, par son cadre, par sa programmation, par son public, par la personnalité de son organisateur, un des rendez-vous jazz les plus fascinants d’Europe. Merci pour ça, Claudy !

 

Le quiz photo du samedi 13 février 2021:

Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?

Bon, d’abord, l’idée est évidemment d’identifier les quatre musicos. Ce qui ne devrait pas être trop compliqué. Pour info, ce concert a eu lieu un après-midi de 1998 dans un endroit singulier. Le son devait être plutôt… cristallin. Mais l’idée, c’est aussi de se souvenir du nom de ce quartet. Le groupe existe toujours aujourd’hui, avec quasi le même nom mais un line up et un univers musical bien différents.
 

Réponse: Il s'agissait de la première mouture de Mâäk's Spirit avec Hans Van Oosterhout, Sal La Rocca, Jeroen Van Herzeele et Laurent Blondiau....!