La Maison du Jazz vous réserve quelques surprises pour pimenter votre quotidien, pour y participer, retrouvez-nous sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/maisondujazzasbl
Retrouvez-les ici chaque jour:
La revue jazz du mardi 12 janvier:
Mars 1945. La Belgique bleue vit à l’heure américaine. Avec Carlos de Radzitsky comme rédac’chef, et Albert Bettonville comme secrétaire général, apparaît une petit revue appelée « Jazz » tout simplement. Treize numéros sortiront avant l'arrivée du Hot Club Magazine. En couverture de ce numéro 4, LA chanteuse belge d’alors, Martha Love. Au menu, un Panorama du jazz en Belgique sous l’occupation par Carlos, l’évocation de quelques trompettistes par Leon Demeuldre, une évocation de la mort de Glenn Miller par Bettonville, une série de brèves dont l’une révèle la montée à Bruxelles du sax liégeois Raoul Faisant (à propos, le premier épisode du feuilleton qui lui sera consacré devrait paraître le 15, donc dans quelques jours), la suite d’une encyclopédie du jazz, toujours dans les A. Un article de Bettonville sur les Jumpin’ Jivers d’Herman Sandy (avec traduction en anglais s’il vous plait), des news du jazz en Angleterre par Ken Lyon et un article sur Robert de Kers. Et quelques annonces de concerts et quelques pubs.
Le quiz photo du 11 janvier:
Dis Papa, c'est qui sur la photo ?
Réponse: Richard Rousselet, Piet Verbiest, Fabrice Allemann, Jeroen Van Herzeele , Bo Van der Werf, Paul Heller, ... et Jens Neufang debouts de gauche à droite. Ben Sluijs, Bart Defoort, ..... Frédéric Jacquemin , Jan de Haas , Jean Warland et le pianiste Bora Rokovic
La vidéo du dimanche10 janvier:
Cette mélodie, Diane, Paul Bley en a donné une version sublime en duo avec Chet Baker. Pour l’émission Jazz entre Amigos, en 1988, il la reprend en solo, sans filet. Et on reste dans le sublime. Bon dimanche…
Un festival de jazz à Spa:
On parlait du Chapati, récemment. Bien avant l’entrée en jeu de Robert Delcour, le jazz était présent à Spa, d’abord, après la guerre, dans le resto des parents de Freddy d’Inverno où Jaspar, Thomas, Pelzer etc venaient satisfaire leur boulimie de disques de jazz made in USA. Et puis là, en juillet 1956, ce curieux festival avec en, vedettes Bill Coleman et l’orchestre du sax français Guy Lafitte (avec René Urtreger au piano). Mais pour les amateurs de jazz belge que nous sommes, le lever de rideau ne manque pas d’intérêt lui non plus : les Tempo’s Cool Boys avaient remporté le Tournoi International de Bruxelles l’année précédente : le nom du groupe et le répertoire évoquent sans aucun doute le cool et surtout l’univers de Gerry Mulligan. Qui dit Mulligan dit baryton, et, ça tombe bien, Jean-Pierre Gebler est de la partie. On connaît un peu moins les autres musiciens du groupe, sauf peut-être le ténor Jean-Pierre Desmares (Desmaret ?). Mais je sens que certains d’entre vous ont des infos sur eux, et plus généralement sur cette soirée particulière au Casino de Spa. N’hésitez pas…
Le quiz photo du 8 janvier:
Papa, c’est qui sur la photo ?
La vidéo du jeudi 7 janvier 2021:
Une des grandes melodies de Porgy and Bess, joué avec une délicatesse absolue par deux musiciens qu’on pourrait croire radicalement différents l’un de l’autre : le prince sarde du lyrisme, Paolo Fresu, et l’aventurier américain Uri Caine, filmés à Milan en 2015. Et la magie opère. Rien à ajouter.
Un concert exceptionnel au dancing l'Oasis:
Jusqu’il y a vingt ou trente ans, en descendant la côte de Fléron en direction de Liège, on pouvait voir sur la droite, en contrebas, un dancing appelé l’Oasis. Un dancing comme un autre. Difficile d’imaginer qu’un soir de 1959, le tandem de Jazz pour Tous, Nicolas Dor et J-M Peterken, y avaient organisé un festival de jazz, avec en vedette le trompettiste Bill Coleman, un groupe français, un groupe hollandais, et deux groupes belges : côté jazz trad, les Dixie Stompers d’Albert Langue, côté moderne, le sextet de Jacques Pelzer. Location des places, chez le coiffeur Slangen (!) et chez le disquaire Actor, dont le responsable était un certain José Velaers, qui ouvrirait plus tard une boutique spécialisée en jazz et en classique dans la galerie donnant sur la Place Cathédrale. Si quelqu’un se souvient des musiciens qui faisaient partie du sextet de Jacques ce soir-là, il aura droit à ma reconnaissance éternelle.
Le quiz photo du mardi 5 janvier 2021:
Dis Papa c’est qui sur la photo ?
Réponse: De gauche à droite nous avons Richard Rousselet, Pierre Vaiana au ténor, et Johan Vandendriessche. Un concert de l'Act big band autour de 1981!
L'exposition Jazz Belge à la Maison du Jazz:
Dis Papa c’est quoi sur la photo ?
La cover du jazz mag de Noël:
Janvier 1957. La jeune revue Jazz Magazine, dirigée par Frank Tenot et Daniel Filipacchi, sort son numéro 23 et, pour l’occasion, met en couverture le musicien sans doute le mieux à même de prendre les traits du Père Noël : Sidney Bechet, désormais français d'adoption. On ne dira jamais assez à quel point il est fascinant de relire ces anciens magazines et d’appréhender la vision du jazz propre à chaque époque, à chaque pays etc.. Dans ce numéro, outre les multiples infos et chroniques de disques, une interview de Friedrich Gulda, une « géographie parisienne du jazz », un portrait de Fats Waller et un intéressant « panorama complet des styles de jazz ». Sans oublier les photos évidemment. Pour rappel, si ça vous chante, les collections complètes de ces magazines sont consultables à la Maison du Jazz. En temps ordinaire en tout cas.
Le quiz photo du 24 décembre:
1963. L’orchestre du Gaity à Bruxelles rassemble des musiciens pros venant des quatre coins du pays, presque tous anciens musiciens swing/ middle jazz (qui comme leurs collègues américains, adoraient les séances after hours où ils pouvaient faire la jam sans contrainte). Y a-t-il eu une jam avec Basie et ses musiciens en 63 ? Je repère les ¾ des musiciens, et, en guise de cadeau de Noël (!!), je vous attends pour l’identification des autres.
Réponse: De g à d : Roger Beaujean (tp) Coco Gonda (pn, lead) Count Basie (!) George Toussaint (sax?) J-P Bosmans (?) Jean Evrard (tp, vos) Raymond Lombrette (pn) Armand Ellen (?) Jack Kenny (dms??) Reste à confirmer et à remplacer les points d'interrogation par des instruments.
La vidéo du mercredi 23 décembre:
L’histoire du jazz européen n’a longtemps été qu’une histoire de copie conforme : le plus bel hommage qu’on pouvait alors rendre à un jazzman du Vieux continent était de le comparer aux musiciens américains. Première exception majeure : Django Reinhardt évidemment. Puis dès les années ’50/’60, les choses changèrent : des musiciens anglais, français, belges développèrent un langage jazzique original et d’une qualité équivalente aux maîtres US. Parmi les pianistes, deux noms se dégagent : celui du Français Martial Solal et celui du catalan Tete Montoliu. J’ai découvert Tete à travers ses disques Steeplechase, en sideman mais aussi en leader (le superbe Tete à Tete notamment). Montoliu accompagna régulièrement les solistes américains de passage avant de devenir lui-même un leader hors norme. Le voici en formule « solo » dans une reprise d’In a sentimental Mood du Duke. Enjoy !
L'affiche du Jazz festival de Liège:
Coronmeuse 25 juin 1972. Mon deuxième (peut-être troisième) festival après celui du Sart Tilman en 69 et celui de Bilzen. Je viens de terminer ma rhéto. Un petit coup de blues et puis, hop, le cadeau live qui vous réconcilie avec la vie : Gato Barbieri, Jimmy Heath, Les McCann, Rhoda Scott, Thomas-Pelzer, Sadi, Chris Hinze etc
Le quiz photo du lundi 21 décembre:
Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
La vidéo du 20 décembre 2020:
Boulimique. Je ne serais pas étonné d’apprendre que dans un passé lointain, un oracle grec ait associé les mots « bous » (bœuf) et « limos » (faim) après avoir eu la vision d’un homme du futur, un homme à la peau noire et à la bouche prolongée par une curieuse trompe, un homme qui ne passait jamais une journée sans créer ou sans jouer de nouvelles associations de sons, de nouvelles étincelles (Sparks). En français, le mot boulimique signifiait donc initialement « qui a une faim de bœuf », là où nous dirions plutôt aujourd’hui « une faim de loup ». Si l’oracle en question avait privilégié le loup au bœuf, le mot serait alors devenu « lycolique », ce qui aurait pu créer une confusion avec Lucky Luke, lequel tirait aussi plus vite que son ombre. Mais je m’égare. L’homme noir en question n’étant pas du genre à garder pour lui ses petits secrets, on ne compte plus les heures de captations videos trouvables sur le web ou dans les archives des télévisions européennes ou américaines, depuis ses débuts il y a une quarantaine d’années avec le père Blakey (alors que certains le trouvaient froid et inutilement neo-classique, ha-ha), jusqu’à la myriade de projets dans lesquels il s’investit aujourd’hui. De quoi s’occuper pendant, mettons, une ou deux quarantaine(s). Et d’écouter, entre autres, avec l’ami Charles Dodgson, cet extrait du festival de Marciac 2013 aux aventures de Marsalis au pays des merveilles. Ok, je sors.
Le Hit Kit de la libération:
A la libération, les jazzmen belges voient sortir des valises des américains une véritable manne céleste : on y trouve d'une part les V-Discs, 78t grand format réalisés pour les troupes américaines à l’époque de la grande grève du syndicat des musiciens, et d'autre part les Hit Kits, petits recueils où les orchestres de chez nous vont enfin trouver les vraies mélodies et les vrais accords des standards (avec le chiffrage à l’américaine). Pendant la guerre, il fallait recourir aux services d’un copiste, chargé de transcrire les morceaux entendus sur disques ou à la radio. Bien avant les real books, une étape est franchie. Et les improvisateurs vont pouvoir s’en donner à cœur joie.
Le quiz photo du vendredi 18 décembre 2020:
Dis, Papa c’est qui sur la photo ?
La vidéo du 17 décembre:
1996. On commence seulement à connaître un peu mieux Diana Krall en Europe. Elle vient d’enregistrer son troisième album, dédié à sa première idole : Nat King Cole. Rien d’étonnant donc à trouver au répertoire de ce concert donné à Montreal cette étonnante version de Route 66. Etonnante notamment par les 4 minutes d’intro blues pur jus proposé par le guitariste Russell Malone. Après un break du même Malone, Paul Keller (cb) et Diana (pn, voc) entrent en jeu et le swing déboule, clin d’œil au Duke et on fonce sur cette route mythique. Deux ans plus tard, la dame sera sur la scène du 8ème festival Jazz à Liège.
Un concert inoubliable au Jazzland:
1976. Deux de mes plus anciens concerts en club (jusque-là, j’avais pas le budget – à ce moment là non plus mais je faisais comme si je l’avais et je ne buvais qu’une bière sur la soirée). Souvenir incroyable et putain d’initiation au jazz, merci JMH : à un mois d’intervalle, au Jazzland (l’actuel Blues-Sphere) Chet Baker et Art Farmer, deux incarnations du lyrisme et du feeling jazz. Côté blanc et côté noir, qu’importe, pile ou face, c’est quand même la même pièce. Ce soir-là, Chet devait jouer avec Jacques Pelzer, Harold Danko et Cameron Brown. Jacques était en retard (tiens) et Chet, apercevant Robert Jeanne dans le public lui demanda d’aller chercher son sax. Ils jouèrent ensemble une superbe version de Bye Bye Blackbird qui reste dans ma mémoire et dans celle de Robert. Elle resta longtemps aussi sur la bande enregistrée par Milou Struvay. Qui me la copia sur cassette des années plus tard. Quand je voulus la faire écouter à Robert, la boite de la cassette était …vide. Ne subsiste qu’un tout petit extrait du solo de Chet sur un des CD du coffret Histoire du Jazz à Liège. Je continuerai à chercher cette cassette jusqu’à mon dernier souffle, Robert, promis, je te dois bien ça ! Par ailleurs, je ne me souviens pas des partenaires d’Art Farmer. Une idée, Jean-Marie ? Notez la dédicace de Chet et le petit dessin de Walthery qui figurait sur toutes les affichettes du Jazzland.
Le quiz photo du 15 décembre:
Dis, Papa c’est qui sur la photo ?
La vidéo du 14 décembre:
Julian Lage était à l’affiche du Mithra de cette foutue année 2020. Inventivité, sensibilité, originalité et plein d’autres trucs en «é». Au printemps 2016, il était à Los Angeles avec son trio. Après une intro solitaire, ce guitariste façon Ovni nous fait pénétrer à sa suite au cœur d’I’ll be seeing you – tiens, Billie vient de prononcer quelques mots, mais j’ai pas bien compris. Et soudain, les voix de Scott Colley (cb) et de Kenny Wollesen (dms) et, vers 6 minutes, le swing et le groove du XXIème siècle. Regardez le bonheur du gars à casquette derrière Julian. Tout est dit. We’ll be seeing you in Liège, Julian.. Mais quand ?
Le recueil de poésie du dimanche 13 décembre:
On continue à remonter le temps. Il y a des lustres, j’avais déniché dans la bouquinerie de la rue St Paul cette plaquette de poésies de Robert Goffin, préfacée par Jules Romains et illustrée par Gaston de Beer ; édité en 1922, "Jazz Band" est donc antérieur de 10 ans au mythique « Aux Frontières du Jazz » du même Goffin, considéré comme le premier livre important consacré au jazz, avant même « Le Jazz Hot » de Panassié (et si on excepte le Jazz de Schaeffner, sorti en 1926). Bien sûr, il ne s’agit en rien ici d’un ouvrage documenté sur le jazz (Goffin n’avait alors du jazz qu’une vision existentielle et poétique). Et le titre fait davantage référence à une époque et à un feeling général qu’à la musique elle-même, seulement présente en tant que telle dans deux ou trois textes parmi la vingtaine que contient le recueil. N’empêche, quand on tombe sur ce genre de petites choses, en édition originale (tirage limité à 600 exemplaires, celui-ci portant le n° 14), je peux vous dire qu’on se sent vivre.. Lorsque le Covid se sera fait la malle, vous pourrez, si le cœur vous en dit, consulter la petite chose en question dans la bibliothèque de la Maison du Jazz parmi des centaines d’autres « petites choses », romans, essais, BD, recueils de photos, livres d’histoire etc
Le quiz photo du 12 décembre:
Dis, Papa, c’est qui sur la photo ?
Réponse: Robert Jeanne, Peter King, Steve Houben et Duylinh nguyen à l contrebasse.
La vidéo du 11 décembre:
L’hécatombe continue. Et ça commence vraiment à faire chier. François Monseur a terminé son voyage. Son dernier blues aura duré des semaines et restera en travers de la gorge de tous ses potes. Dans cette version de Georgia on my mind, avec J-P Froidebise et Marc Lelangue, la prestation de Marc me fait un peu penser à celles de Keely Smith dans les clips ou les TV de Louis Prima, la bière en plus – ça c’est juste pour détendre l’atmosphère). Pour le reste, pas envie de croiser sur mon chemin, dans les jours qui viennent, un abruti continuant envers et contre tout à nier l’existence du virus : quoiqu’anti-violent et lâche, et quoique je ne me sois plus bastonné avec quelqu’un depuis l’âge de huit ans environ, je risquerais de perdre mon calme (et de me péter une ou deux phalanges dans l’aventure). Salut, camarade, on n’était pas des amis proches mais je pense qu’on aurait pu. Too late.
L'affiche du jeudi 10 décembre:
Vendredi 20 décembre 1957. Miles Davis a enregistré quelque semaines plus tôt la musique culte d’Ascenseur pour l’Echafaud (Louis Malle). Il décide de prolonger l’aventure en effectuant une mini-tournée européenne avec ses partenaires (Barney, Kenny, Urtreger et Michelot). Le 8 décembre, un concert est enregistré à Amsterdam, qui sortira sur le label Celluloid. Et le 20 décembre, le quintet est donc au Théâtre Patria, à Bruxelles (sans doute un des derniers concerts de la tournée). Notez en première partie le sextet d’Herman Sandy avec Constant Letellier, Roger Asselbergs, Willy Albimoor, Paul Dubois et Johnny Perret . En special guest LA chanteuse belge de l’heure, Yetti Lee ! Quelqu’un aurait un souvenir de ce concert ? Vivi peut-être ? Ou Robert ?
Réponse: Manu Hermia, Fred Wibaux et Nic Thys!
La vidéo portrait du 8 décembre:
Chose promise chose due, j’ai retrouvé le petit film que j’avais consacré à Milou Struvay (1936-2005) dans le cadre d’une soirée d’hommage au JP’s en 2006. Je vous propose donc de passer une petite demi-heure en compagnie d’un des jazzmen belges les plus singuliers. Le titre de ce petit montage fait référence, sous le jeu de mots, à l’éternelle insatisfaction de Milou, toujours enclin au « mais ». Les témoignages des musiciens qui l’ont connu indiquent pourtant que, malgré ces « mais », celui qui était dans les années ‘50/’60 un des meilleurs trompettistes made in Belgium, exerça jusqu’à la fin, une influence considérable sur les jeunes générations.
L'affiche du 7 décembre:
Du lourd ! On plonge toujours plus avant dans les archives avec ce numéro hors-série de la revue de F-R Faecq, Music. Ce numéro spécial faisait office de publicité pour un concert exceptionnel : celui de monsieur Coleman Hawkins, installé en Europe depuis quelques années et qui jouait pour l’occasion avec le pianiste américain Freddy Johnson et le batteur hollandais Maurice Van Cleef. Vous le voyez, ce concert avait lieu au Palais des Beaux-arts le mercredi 13 avril. Mais de quelle année ? Après enquête en ligne, il ne restait que deux possibilités : dans les années ’30, il n’y eut en effet un mercredi 13 avril qu’en 1932 et en 1938. Or en 1932, Hawkins n’était pas encore en Europe. En outre, un coup d’œil sur la discographie du saxophoniste montre qu’il n’enregistra avec Johnson et Van Cleef qu’en 1938. Cqfd. Et exemple à l’appui avec cette version d’I know that you know gravée par le trio à Laren le 14 juin 1938, soit quelques semaines après le concert bruxellois : https://www.youtube.com/watch?v=hBY9xVEYO1Y. Le numéro de Music en question comprenait aussi des articles de Bernard Heuvelmans, Willy Bombaert, Paul Kinnet et Albert Bettonville.
Le quiz photo du 6 décembre:
Dis, papa, c’est qui sur la photo ?
La vidéo du 5 décembre:
Burghausen 2007. Pour démarrer ce week-end en douceur, je vous propose la mélodie sublime de Billy Strayhorn, Chelsea Bridge, jouée avec l’émotion propre aux plus grands. Et ce même si Harry Allen n’a jamais eu la réputation qu’il méritait. Encore une découverte que le public belge doit à un certain Claudy Lentz. Ces dernières années, Harry Allen a travaillé régulièrement en tandem avec Scott Hamilton. A ses côtés pour ce concert, l’enfant du pays, le pianiste Olaf Polziehn. Un peu moins de 6 minutes pour ressusciter le gros son et le lyrisme des ténors pre-bop. 6 minutes gagnées sur le virus et la grisaille.