Déclinaison dans le grave ce 13 mars à la M du J. Parmi les innombrables instruments sortis du cerveau d’Adolphe Sax, la famille des saxophones domine, et au sein de cette famille, si le baryton est moins représenté dans le jazz que le ténor ou l’alto, il y occupe néanmoins une place importante. Dans la section de sax des big bands mais aussi, avec le temps, en tant qu’ instrument soliste doté d’une puissance expressive peu banale. Les spécialistes du baryton dévoileront sur l’écran de la Maison du Jazz, les mystères d’un instrument tantôt suave tantôt virulent. Parmi les vétérans, Harry Carneyévidemment, ellingtonien de la première heure. Dans la génération be-bop/cool, Gerry Mulligan(sans doute le plus connu) Cecil Payne et Serge Chaloff. Au cœur du hard-bop, Pepper Adams(dit The Knife, à cause de sa sonorité tranchante), Sahib Shihabpuis Gary Smulyan. Pami les aventuriers de l’instrument, Hamiet Bluiett ou Mats Gustafsson. Sans oublier les Européens (Lars Gullin, John Surman) ou les Belges (Jean-Pierre Gebler, Johan Vandendriescheou Bo Van der Werf). Je barytone, tu barytones, ils barytonent !