Qui dit jazz, dit généralement saxophone ou trompette. Parmi les instruments moins régulièrement mis à l’honneur, il en est un qui méritait d’être salué : le vibraphone. Version moderne et métallique des antiques balafons ou xylophones, le vibraphone fait son apparition dès la préhistoire du jazz, au sein des Minstrels Shows. C’est le côté démonstratif et folklorique de l’instrument qui plaît au public de ces spectacles. Le premier grand vibraphoniste sera évidemment Lionel Hampton : avec lui, le vibraphone devient un instrument de jazz à part entière. Red Norvo et Terry Gibbs lui emboitent le pas, puis le jazz moderne voit apparaître le deuxième monument de l’instrument : Milt Jackson bien sûr. Viendront ensuite Gary Burton, Bobby Hutcherson, puis Mike Mainieri et son instrument synthé, Steve Nelson et bien d’autres sans oublier, plus près de nous, Sadi, Guy Cabay ou Pascal Schumacher. Ils seront sur l’écran de la Maison du Jazz en février, en bonne compagnie évidemment !