Ce n’est hélas plus un scoop, cette année 2015 a démarré pour la Maison du Jazz sur de sinistres chapeaux de roue. Sam Pierot, notre partenaire-collègue-ami depuis près de huit ans, nous a quittés sans crier gare, nous laissant et laissant ses proches dans une lourde tristesse et un profond désarroi. Deux mois déjà. La vie continue, même si elle n’a plus tout à fait le même goût. Elle doit continuer - celle de Florence, celle de Jules, celle de ses parents, celle de ses 1001 potes, la nôtre, celle de la Maison du Jazz et de tous ces projets auxquels Sam tenait tellement. Il y a un bout de temps déjà, nous avions commencé à réfléchir à ce qui passerait dans quelques années, le jour où Jean-Pol Schroeder mettrait un terme à sa vie professionnelle. Et où il nous faudrait lui trouver un remplaçant. D’emblée, Sam avait eu l’idée d’un candidat qui, très vite, nous avait semblé posséder les qualités et le métier nécessaires. Responsable du rayon jazz de la Fnac Liège (comme Jean-Pol avant lui) et ce depuis de longues années, Olivier Sauveur était notre choix numéro un et, quoiqu’il n’y eut pas d’urgence à l’époque, nous en avions déjà discuté avec lui à quelques reprises. Personne n’imaginait alors les couleurs sombres de ce 31 décembre 2014 et du départ, non du plus âgé mais du plus jeune d’entre nous. Pas de logique dans ce genre de plans. Et du coup, lorsque, sortant doucement de notre torpeur, il nous a bien fallu réfléchir à la personne qui – sans remplacer Sam en aucune manière – serait amené à occuper l’emploi qui était le sien, nous avons logiquement repensé à Olivier. Et nous avons longuement discuté avec lui. Discussions difficiles non en raison de la personnalité d’Olivier évidemment, mais parce que pour tout le monde, lui y compris, il s’agissait d’un challenge non seulement professionnel mais foncièrement affectif. Voilà, nous y sommes : ce mardi 3 mars, Olivier Sauveur fera officiellement partie de l’équipe de la Maison du Jazz. Bienvenue à lui ! Nous savons qu’il sera à la hauteur. Et nous savons que pour Sam aussi, c’était lui le bon choix !