Après Charlie Mingus, Miles Davis, John Coltrane, Art Blakey, Max Roach et Duke Ellington, après l’année consacrée au be-bop et les deux années consacrées au jazz belge, au piano jazz et aux standards, c’est au tour de John Birks « Dizzy» Gillespie de squatter pendant quelque 72 heures l’auditoire de la Maison du Jazz. Cauchemar de Cab Calloway, alter ego de Charlie Parker, inventeur du cubop, partenaire privilégié des plus grands solistes du jazz classique et moderne, créateur d’un jeu de trompette tout à fait unique, c’est un Dizzy tantôt virtuose halluciné, tantôt dispensateur d’un blues profond et basique que nous suivrons à la trace. De ses premiers pas dans les années ’30 à ses derniers concerts, début des années ’90, un parcours gonflé de surprises.