Du 17e siècle qui vit les premiers esclaves africains arriver sur le sol américain jusqu’à nos jours, la musique, d’abord vocale avant de devenir le blues et le jazz, est intimement liée à l’histoire de la communauté noire américaine. Dans les années 20, le jazz irrigue le mouvement Harlem Renaissance, qui marque un renouveau intellectuel et culturel de la communauté noire, affirmant son identité. «Strange Fruit», que chante Billie Holiday en 1939, dénonce les lynchages et s’avère être la première chanson antiraciste. Nina Simone, bien plus que l’interprète de «My Baby Just Cares for Me», compose des chansons qui en font une activiste reconnue au sein du mouvement des droits civiques. Ce sont là seulement quelques exemples de la relation qu’entretiennent la communauté noire américaine et le jazz. La conférence, soutenue par des extraits sonores et audiovisuels, offrira une vue globale de cette intrication.
Salle Eugène Ysaÿe
Place des Chasseurs ardennais 6700 ArlonJeudi 30 novembre de 14h30 à 16h